Victoire des grévistes de la faim

Hasan BIBER ne sera pas extradé vers la Turquie

Aujourd’hui 15 novembre s’est tenu le procès pour l’extradition de Hasan BIBER et d’Erdoğan ÇAKIR.

La Cour suprême a décidé de ne pas extrader le prisonnier politique Hasan BIBER vers la Turquie alors qu’il en était à son 53ème jour de grève de la faim contre son extradition vers ce pays.

Concernant Erdoğan ÇAKIR qui était aussi dans son 53ème jour de grève de la faim, il est considéré comme mourant selon la déposition médicale.

La Cour suprême a reporté la décision sur la date de son extradition au vendredi 22 novembre 2013.

Le Hasan BIBERAHMET DÜZGÜN YÜKSELMehmet YAYLA et Fadik ADIYAMAN ont mis fin à leur grève de la faim après avoir été informés de l’acceptation de leurs demandes. Erdoğan ÇAKIR a accepté sa première hospitalisation en attendant la décision. De la justice grecque nous attendons qu’elle agisse de manière responsable et qu’elle décide de ne pas extrader Erdoğan ÇAKIR qui est dans un état très critique.

Au nom du comité de solidarité, et de la part des grévistes de la faim et de leurs familles, nous souhaitons remercier nos avocats et tous ceux qui nous ont soutenu dans cette épreuve et nous vous invitons à poursuivre votre soutien et votre solidarité pour qu’Erdoğan ÇAKIR ne soit pas extradé vers la France.

La solidarité est plus forte que la persécution!

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[Traduction Alexandre MOUMBARIS

CORRECTION Marie José MOUMBARIS

 


Syrie: Bassam Tahhan et les « anthropophages de Genève II », tout un programme

Blog d’Alain Julles, 13 novembre

C’était sur la radio francophone iranienne. Bassam Tahhan, politologue qu’on ne présente plus, brosse le portrait très enviable de l’opposition syrienne, un agrégat d’aventuriers sans vision ni assise.

http://www.dailymotion.com/video/x1747zu_syrie-geneve-ii-bassam-tahhan-sur-les-antropophages-a-geneve_news

 


Affaire Kimyongür : la Turquie fait pression sur la justice espagnole…

Communiqué du CLEA, 9 octobre 2013

Ce mercredi, à 10 heures du matin, Bahar Kimyongür était convoqué devant l’Audiencia Nacional de Madrid. Une audience «technique» où «le prévenu» a dû formellement répondre à deux questions préalables, telles qu’édictées par l’Article 12 du Code espagnol d’Extradition «passive».
«Souhaitez-vous être extradé vers la Turquie ?» (sic).
A cette interrogation, Kimyongür a évidemment répondu «non».

Deuxième question : «Souhaitez-vous renoncer au « principe de spécialité » ?» (sic)  (dans l’affirmative, le Tribunal ajoute alors aux incriminations figurant dans le mandat d’extradition turc d’autres condamnations qui auraient éventuellement frappé l’intéressé).
A cette interrogation, Kimyongür a également répondu «non».

TRADUCTION. Après ce bref interrogatoire, les avocats de B. Kimyongür ont demandé au juge Javier Gómez Bermúdez un délai de 30 jours pour verser au dossier d’instruction la traduction des jugements ayant innocenté notre ami –qu’il s’agisse des accusations d’«appartenance à une association de malfaiteurs constituant une organisation criminelle et un groupe terroriste» (des allégations avancées par le Parquet fédéral belge et que, par deux fois, les Cours d’Appel d’Anvers puis de Bruxelles avaient anéanties), ainsi que les accusations contenues dans le mandat d’arrêt international lancé par la Turquie en 2006 et que la Chambre d’Extradition de La Haye avait totalement récusées… [1].

Mais, ce mercredi, Kimyongür a surtout pu prendre connaissance des deux «nouvelles» pièces avancées par la partie turque pour “prouver”, aux yeux de la justice espagnole, l’extrême dangerosité sociale de notre compatriote.

INTIMIDATIONS. D’abord, une liste reprenant différentes actions, protestations et manifestations ayant eu lieu jusque ces tout derniers jours en Turquie. Tous faits imputés par les autorités d’Ankara au mouvement d’extrême-gauche turc DHKP-C (la même stratégie pour influencer l’opinion des juges avait déjà été utilisée lors des procès d’Anvers et de Bruxelles contre les sept prévenus accusés d’être membres de cette organisation)… Pour rappel, ces «pièces à conviction» avaient été purement et simplement rejetées par les juges belges.

Autre pièce «accusatoire» ajoutée par la Turquie au dossier d’instruction espagnol : une lettre de Kimyongür adressée en mai 2007 à l’ambassadeur de Turquie en Belgique, Fuat Tanlay…  Une lettre passionnée mais qui ne relève ni du délit d’opinion ni de l’acte délictueux [2]…

On ne le répètera donc jamais assez : la tactique de harcèlement entretenue par la Turquie vise à déstabiliser, à éreinter moralement et financièrement notre compatriote.

A nous tous, de montrer que nous ne le laisserons jamais tomber.

Bahar Kimyongür est rentré à Bruxelles ce mercredi à 22 heures.
Selon ses avocats espagnols la première véritable audience de son «procès» devrait avoir lieu dans un mois et demi.

pour le Comité pour la Liberté d’Expression et d’Association (CLEA),
Jean FLINKER


[1] La traduction des jugements énoncés en néerlandais doit être assurée par un traducteur-juré. Elle concerne pas moins de 400 pages…, ce qui impliquera des coûts extrêmement importants. De ce fait, on peut toujours verser une contribution financière (fût-elle symbolique) sur le compte du CLEA 
BE47 3630 0542 6380 
avec la mention «Solidarité Bahar».

[2] La lettre adressée à l’ambassadeur de Turquie à Bruxelles débutait par ces phrases : «J’ai pris connaissance de votre vive réaction à l’égard de mes opinions mais également à l’encontre de la rédaction du quotidien flamand « De Standaard » pour m’avoir ouvert ses colonnes. Après lecture, je constate, à mon grand regret, que votre diatribe n’a fait que confirmer l’idée que je me faisais de vous : celle d’un commerçant qui, depuis sa boutique de la rue Montoyer, tente de vendre une image édulcorée d’une Turquie que vous et moi connaissons fort bien (…)».
On peut en lire l’intégralité sur le site du CLEA où elle avait été postée en son temps :
http://www.leclea.be/pages/bahar-reponse_ambassadeur.html


Intervention de Bahar Kimyongur sur la Syrie à l’ONU

Intervention de Bahar Kimyongur sur la Syrie à l’ONU lors d’un « Side Event » le mardi 10 septembre 2013 en marge du XXIVe Conseil des droits de l’homme de l’ONU :

 http://www.youtube.com/watch?v=tZKkJQjYGE0

  (pour aider les interprètes, j’ai dû parler lentement. Désolé.)

 Intervention du 28 février 2013 en marge du XXIIe Conseil des droits de l’homme de l’ONU :

http://www.youtube.com/watch?v=4gMh6FXFFFQ

 


MYTHOMANIE & SCANDALE. Syrie : Kerry, McCain, et la « chercheuse » menteuse

Blog d’Alain Julles, 13 septembre 2013

Vous ne lirez jamais ce qui suit dans un média mainstream français. Lors des pourparlers de paix entre Russes et Américains qui ont débuté à Genève, pour faire bonne figure, le Secrétaire d’Etat américain John Kerry a tout de go dit à son homologue russe qu’il ne croyait pas un seul mot à ses dires. C’est d’une drôlerie sans fin. En effet, les accusations contre la Syrie reposent sur les dires d’une jeune américaine, Elisabeth O’Bagy, chercheuse de 26 ans, prétendument docteur diplômée de l’Université de Georgetown, l’une des plus prestigieuse au monde. En réalité, elle n’a même pas son doctorat et ne serait jamais passée par Georgetown.

La chercheuse, employée à l’Institut pour l’étude de la guerre (Institute for the study of war « ISW »), a pondu des sornettes sur lesquels le secrétaire d’Etat John Kerry et le sénateur John McCain se sont appuyés lors des auditions au Congrès la semaine dernière, concernant l’utilisation de la force militaire contre le gouvernement syrien. Voilà comment deux hommes politiques américains de haut rang, qui sont incapables de réfléchir par eux mêmes. On comprend pourquoi ces gens sont aussi nuls.

L’Institut d’étude de la guerre ayant découvert son employée présentée par les deux hommes comme le Dr. Elisabeth O’Bagy, a alors congédié la jeune américaine:

« L’Institut d’étude de la guerre a appris et a confirmé que, contrairement à ses déclarations, Mme Elizabeth O’Bagy n’a pas eu un doctorat de l’Université de Georgetown», a déclaré l’Institut d’étude de la guerre dans un communiqué. « L’ISW a donc mis fin à l’emploi de Mme O’Bagy, avec effet immédiat. »

Avant d’être congédié, la chercheuse Elizabeth O’Bagy avait écrit un article incisif publié par le prestigieux Wall Street Journal, qui avait servi de base à la demande de l’administration Obama pour une action « punitive » voire plus, contre le président syrien Bachar al-Assad. une source «fiable».Un source très fiable n’est-ce pas ? Mais, ce n’est pas tout.

Avec le pot aux roses découvert, il s’avère que la jeune dame travaille en collaboration avec des associations proches des « rebelles » qui veulent renverser le Gouvernement syrien, notamment une task force du nom de « urgence Syrie ». En mai dernier, sous son impulsion, le sénateur John McCain avait rencontré à la frontière syro-turque, le général Salim Idriss, commandant de l’Armée syrienne libre.

Un vrai remake du drame irakien a encore failli se dérouler en Syrie. Voilà des gens qui disent ne pas avoir confiance en Bachar al-Assad alors qu’ils ne sont pas eux mêmes dignes de confiance. Bref, il ne s’agir que de la raison du plus fort. Si la Russie et la Chine n’avait pas bloqué les résolutions mensongères de l’Occident, et maintenant la Russie qui a dit non à une attaque, la Syrie serait aujourd’hui un champ de ruines, avec encore plus d’innocents tués par les terroristes et l’Occident…


Pourquoi faut-il s’opposer à l’extradition de Bahar Kimyongür ?

Message du Clea – jeudi 22 août 2013 
http://leclea.be/clea/communiques/22-08-2013-pourquoi-sopposer-a-extradition-de-bahar.html

Le citoyen belge, Bahar Kimyongür, risque d’être extradé par l’Espagne vers la Turquie dans les semaines qui viennent…

Terrorisme ?
Que reproche exactement à Bahar Kimyongür la Turquie ?

Autoritarisme ? 
Quel est l’état de la démocratie aujourd’hui dans ce pays ?

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Complicité ? 
Quelles relations entretient la Belgique avec l’État turc ?

Un «dossier spécial» de la revue Ensemble ! (téléchargeable via le lien qui suit) interroge ces trois problématiques.

Il se compose d’un article démontant, une à une, les accusations de terrorisme proférées par la Turquie à l’encontre de B. Kimyongür, d’une motion de la CNAPD contre l’extradition de notre compatriote et d’un carnet de voyage au cœur de la révolte qui secoue actuellement l’Anatolie.

«Dossier spécial» de la revue Ensemble ! n° 79

Le mensuel Angle d’Attac consacre un numéro entier à la violence exercée ces derniers mois par le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan sur les manifestants de la Place Taksim.

Découvrez dans ce pdf, une enquête photographique à couper le souffle sur le mouvement social sans précédent qui fleurit aujourd’hui en Turquie.

Angle d’Attac : Retour à Taksim

L’État turc –qui s’acharne à terroriser ses opposants politiques– et notre pays développent une étroite collaboration policière.

L’article à lire ici, publié par Info-Türk, témoigne du caractère symbolique de l’affaire Kimyongür.

L’Union européenne, courroie de transmission de la répression turque ?

Aujourd’hui, Bahar Kimyongür est en Belgique.
Demain, le justice espagnole statuera sur son sort.
Après-demain, il sera peut-être aux mains des autorités turques…
Dès maintenant, vous pouvez «dire la vérité»,
en diffusant ce courrier électronique autour de vous.

Un autre geste utile : pour contribuer au paiement des frais d’avocats et des déplacements à Madrid que Bahar Kimyongür sera obligé d’effectuer, nous vous invitons à verser une aide financière sur le compte du CLEA
BE47 3630 0542 6380
avec, comme message, «Solidarité Bahar !»

www.leclea.be


Égypte : une catastrophe financière pour le Qatar

RÉSEAU VOLTAIRE | 4 JUILLET 2013

La rapide chute des Frères musulmans, un an seulement après l’élection à la présidence égyptienne de Mohamed Morsi, est un dur revers économique pour le Qatar.

Sur 110 milliards de recettes annuelles, l’émirat en avait octroyé 8 en dons divers pour soutenir l’expérience des Frères musulmans en Égypte.

À contre-courant des autres grandes chaînes arabes, la télévision qatarie Al-Jazeera couvrait les manifestations et le coup d’État militaire sans cacher son parti-pris en faveur de Mohamed Morsi.

« Fall of Egypt’s Mohamed Morsi is blow to Qatari leadership », par Simeon Kerr, The Financial Times, 3 juillet 2013.


Il n’y a pas que des mauvaises nouvelles

Il paraît selon un journal israélien, que l’Imam Yussuf Qaradawi aurait été déchu de sa nationalité qatari et expulsé du Qatar.

Le président du bureau politique du Hamas Khaled Meshaal a été prié de quitter le Qatar – où il vivait depuis qu’il avait quitté Damas – dans les 48 heures.

Aussi il paraît que le Qatar à retirer son soutien aux Frères Musulmans suite aux événements en Egypte.

 

Editions Démocrite


URGENT: La police turque a trouvé du gaz sarin chez les terroristes d’Al Nosra

URGENT: La police turque a trouvé du gaz sarin chez les terroristes d’Al Nosra

 

Hier matin, à l’aube, la Direction générale de la Sécurité (Emniyet Genel Müdürlügü) a mené une opération à Adana, dans la Sud de la Turquie, contre des cellules de l’organisation terroriste Jabhat Al Nosra, fer de lance de l’insurrection en Syrie.

 

Après avoir saisi plusieurs plans d’attentats, les unités antiterroristes de la police turque ont mené des perquisitions à douze adresses différentes et procédé à des contrôles routiers à divers points d’accès vers la ville.

 

La police turque a découvert 4 kg de gaz sarin.

 

Au cours de leur interrogatoire, les terroristes auraient avoué vouloir acheminer le gaz sarin vers les zones de combat en Syrie.

 

La police enquête actuellement sur les pistes qui ont permis aux terroristes de se procurer cette arme chimique.

 

Cette information émane du journal Zaman, un quotidien pro-gouvernemental turc.

 

Voici le lien:

 

http://www.zaman.com.tr/gundem_adanada-el-kaide-operasyonu-12-gozalti_2094730.html

 


Chine : des milliers de personnes poursuivies en justice pour corruption au premier trimestre

( Xinhua )

27.04.2013 à 16h48

Les procureurs chinois ont traité 3.657 affaires de corruption et 1.481 affaires de manquement au devoir et de violation des droits au cours du premier trimestre de 2013, a annoncé samedi le Parquet populaire suprême.

Toutes ces violations ont directement porté atteinte aux intérêts du peuple, selon un communiqué du parquet, qui ajoute que 5.102 personnes ainsi qu’un total de 540 millions de yuans (87,5 millions de dollars) sont impliqués dans ces affaires de corruption.

Durant les trois premiers mois, 2.054 personnes ont été reconnues coupables de manquement au devoir ou de violation des droits, dont cinq cadres de niveau municipal.

D’après le communiqué, le parquet continuera de se concentrer sur les affaires qui touchent directement les intérêts du peuple, notamment les affaires concernant les secteurs tels que la sécurité des aliments et des médicaments, l’agriculture, l’éducation, l’emploi, la sécurité sociale, la médecine, le logement, l’environnement, la sécurité de la production, la sécurité publique ainsi que l’application de la loi.Chine : des milliers de personnes poursuivies en justice pour corruption au premier trimestre