Rapatriement rapide des citoyens de la RPDC: Le porte-parole de C.C, de la Croix-Rouge de la RPDC

Un porte-parole du Comité central de la Croix-Rouge de la RPDC a publié vendredi une déclaration sur le lapse de 10 mois depuis que les femmes citoyennes de la RPDC ont été séquestrées et enlevées en Corée du Sud par le groupe Park Geun Hye.

Notant que 12 femmes citoyennes de la RPDC à Ningbo, dans la province du Zhejiang en Chine, ont été séquestrées et enlevées en plein jour en Corée du Sud en avril dernier,

La RPDC a fortement exigé que la Corée du Sud rapatrierait sans condition les femmes enlevées en sécurité lorsque les agents du Service de renseignement et les autorités sud-coréennes, y compris le ministère des Affaires étrangères, ont commis l’acte terroriste surprise sur l’ordre de la sorcière de Chongwadae.

Cependant, Park Geun Hye et le groupe de marionnettes ont continué à commettre des crimes impardonnables sans hésitation, loin de faire des excuses pour cet enlèvement odieux et de rapatrier les femmes citoyennes dans le Nord.

Ils ont négligé la forte demande des familles des personnes enlevées pour une rencontre face à face avec leurs filles à Séoul, parlant de «défection de groupe selon leur libre arbitre». Ils ont arrêté les personnes enlevées dans des cellules isolées, hors du contact avec l’extérieur, imposant des souffrances mentales et physiques, des tourments, des apaisements et des tromperies, des menaces et des chantages pour les forcer à défection.

Ils ont refusé de se conformer à la demande d’une rencontre en personne avec les femmes sous le prétexte absurde de «sécurité personnelle» de leur famille. Et ils n’ont pas envoyé ces femmes à l’essai à huis clos organisé par une cour de Corée du Sud qui a passé par les procédures nécessaires, la qualifiant de «danser au son de l’affirmation du nord sur l’enlèvement» et enfin d’avorter le procès.

Ils traitent la question de la sécurité des personnes enlevées comme étant très secrètes, motivées par leur sinistre intention de garder la vérité sur leur crime enfoui dans l’oubli à jamais.

Leur enlèvement et la garde des femmes de la RPDC constituent une violation impardonnable de la dignité et de la souveraineté de la RPDC et un crime odieux et inhumain contre les droits de l’homme car ils ont délibérément «divisé les familles».

La nation ne pardonnera jamais aux actes inhumains et traîtres du groupe de marionnettes sud-coréens de forcer les parents et leurs enfants à vivre séparés les uns des autres et de réduire les enlèvements aux victimes de leur opération pour intensifier la confrontation avec les compatriotes.


Éditorial – prépublication n° 186 des Dossiers du BIP

Les élections étasuniennes nous ont interpellés avec une très grande intensité. Le risque d’une guerre nucléaire était notre première préoccupation. Nous ne pouvions pas assumer une pseudo-pureté idéologique et condamner les deux candidats de la même manière – attitude répandue parmi des «communisants» d’extrême gauche – ou ce qui au fond revient quasiment au même, s’enfoncer la tête dans le sable et attendre que l’orage passe.

Notre principal raisonnement était le suivant: comment éviter le pire et choisir ce qui était le mieux pour le mouvement ouvrier. Ce qui nous est apparu comme étant le primordial était que la candidate pro-guerre     Hilary Clinton ne gagne pas. Il y eu aussi d’autres raisons pour nous rendre Trump plus «sympathique», tout capitaliste, milliardaire, sioniste, un peu bigot, souvent grossier, vulgaire, raciste, sexiste, même un peu fascisant… qu’il soit. Sa position visant à chercher à améliorer les relations des États Unis avec la Russie, le renvoi de tous les ambassadeurs y compris de Victoria «fuck the E.U» Nuland, néoconservatrice très impliquée dans le coup d’État de Maïdan en Ukraine, annonçaient d’importants changements, un progrès dans l’apaisement au moins partiel des conflits. Malheureusement ses positions vis-à-vis de la Chine, de la Corée du Nord, de l’Iran et de la Palestine restent hostiles. Quant au rapprochement avec la Russie il pourrait être soit une diversion pour diviser l’alliance russo-chinoise, soit répondre à une autre stratégie malicieuse.

Il est à noter que depuis octobre 2016 un projet de Loi (Bill) a été introduit pour interdire au Président des États-Unis de déclencher une guerre préventive sans l’approbation du Congrès. Selon ses auteurs son objet était d’éviter que Donal Trump, qui ostensiblement n’avait pas leur confiance, puisse avoir cette possibilité. Ce projet de Loi «H.R.669» a été soumis au Congrès le 24 janvier 2017. Il n’a donc pas encore été adopté. Donald Trump a déclaré le soutenir. Ce qui est étrange c’est qu’en octobre lorsque ce projet de loi a été introduit, il n’était pas possible de prévoir lequel des candidats serait élu. La conclusion à en tirer est que les divers conflits opposant essentiellement les États-Unis à la Russie et à la Chine ont atteint un tel niveau de dangerosité, qu’ils ont poussé le Congrès étasunien à – maladroitement et tardivement – mettre un frein – en dépit des néoconservateurs post-trotskistes – à leur politique d’agression permanente. Le bon sens aurait quelque peu prévalu et montré qu’aux États-Unis il y a quand-même beaucoup de gens sensés qui tiennent à la vie.

Sur le plan intérieur, le positif réside dans la pénalisation par une taxe de 20% ou 30% des produits d’entreprises délocalisées, moyen de décourager les importations et de favoriser la production interne. De telles mesures, ne peuvent que faire du bien à la production nationale, à l’emploi, aux salaires avec pour conséquence une hausse du pouvoir d’achat des salariés. Des dispositions douanières identiques en France seraient les bienvenues.

Concernant les restrictions de l’immigration clandestine, par le fait même qu’elle soit clandestine elle est illégale. Or il faut tenir compte de la misère ouvrière aux États-Unis. Detroit entre autres, une ville où les plus démunis n’ont même pas d’eau potable à boire, et comme chacun sait c’est le propre du capitalisme de se délecter d’un grand réservoir de chômage (la France ne manque pas de misère non plus). Par ailleurs cet arrêt brutal d’entrées, de ressortissants provenant de Libye, de Somalie, du Yémen, d’Irak, de Syrie ne peut être considéré, dans des circonstances normales, que comme scandaleux. Toutefois les circonstances ici ne sont pas tout à fait normales. Nous sommes très dubitatifs quant aux motivations des personnes qui voudraient entrer aux États-Unis, considérant que leurs pays n’ont cessé d’être bombardés, tuant et handicapant des centaines de milliers de leurs compatriotes dans des guerres faites ou soutenues par les États-Unis eux-mêmes. Pour faire un parallèle, c’est comme si pendant l’occupation, des Français avaient voulu immigrer ou visiter l’Allemagne nazie.

Notre attitude n’est pas sans «danger», au sens où, dans l’avenir des «camarades purs ou neutres», nous la reprocheront et nous tiendront pour responsables de tous les actes malfaisants de Trump. Mais notre analyse se fait sur la base d’un raisonnement établi à un moment donné. Nous ne prophétisons en rien le comportement ultérieur de Donald Trump.

Mais il y a deux choses qui sont très claires. La première est que Trump n’aurait pu être plébiscité sans l’appui du prolétariat pauvre, présumé blanc. La deuxième, qui est réjouissante, est d’entendre les media à la solde du système, piquer des crises d’hystéries à propos de la défaite du camp Clinton/néoconservateurs soutenu par Obama.

L’avancée triomphale accélérée et avide, ces dernières décennies du Nouvel ordre mondial, de la Mondialisation, de la Globalisation, des sociétés transnationales et surtout des banques prédatrices, des néoconservateurs, des néolibéraux et des sociétés multinationales quasiment apatrides, sur les entités nationales, semblent s’être heurtée à des résistances de plus en plus fortes, telle une vague de fond mondiale qui augure de leur déclin. La défense de la souveraineté nationale, est une notion qui prend de plus en plus de l’ampleur, surtout quand elle a pour moteur les intérêts allant de ceux de la bourgeoisie nationale jusqu’à ceux du prolétariat pauvre. De ce courant ont su profiter Trump,  Marine le Pen et quelques autres. Malheureusement les partis communistes européens sapés de l’intérieur, soumis au matraquage médiatique, bourgeois social-fasciste, l’absence de clarté, de direction et de pragmatisme dans leur discours, ainsi que leur démoralisation, n’ont pas su se mettre à la portée, donner confiance à leurs prolétariats et les mobiliser pour défense leurs intérêts. «Inspirés» par les media et le discours ambiant, ils adoptent parfois les positions des adversaires de classe, même des agresseurs impérialistes, telle que l’exemple flagrant de la participation du PCF à un gouvernement social-démocrate pendant la guerre d’agression contre la Yougoslavie. Ils ont eu dès lors du sang sur les mains.

Essentiellement il y a deux camps qui se confrontent, ceux qui bénéficient de la globalisation et ceux qui en pâtissent. D’un côté il y a les transnationales étrangères et même des sociétés nationales plus ou moins délocalisées, qui fourguent sur le marché intérieur des produits fabriqués à l’étranger, faits dans des conditions de production plus profitables à cause du coût inférieur de la main-d’œuvre, de l’absence de réglementation…; et de l’autre la bourgeoisie et la petite-bourgeoisie commerçante, les agriculteurs, les artisans et les travailleurs, qui respectivement ne peuvent concurrencer des prix aussi bas; n’arrivent pas à vendre leur produits agricoles à un prix normal; subissent la concurrence des produits importés à bon marché auxquels s’ajoute la baisse de revenus de leur clientèle, et les travailleurs qui ne récoltent que le chômage, et qui par voie de conséquence voient leurs salaires tirés vers le bas. Des pans entiers de secteurs ont été happés par des entreprises internationales, comme dans la restauration rapide, pas chère et malsaine: McDonalds, KFC, Quicks…; l’électroménager ou les marques françaises deviennent rares,……, sans parler des prises d’intérêt dans des sociétés par actions. Par ailleurs il est difficile de savoir si une société «française» l’est par son siège, son lieu de fabrication, son marché, la nationalité de ses propriétaires ou si la destination de ses profits n’est pas un paradis fiscal.

Notre place à nous communistes est d’assumer nos devoirs et de nous appliquer à agrandir cette brèche, et non pas abandonner nos positions sur le terrain de la lutte à d’autres. Mais rien ne peut s’accomplir sans la souveraineté nationale couplée à l’indépendance économique et militaire.

Évidement ici on ne parle pas des échanges nécessaires et mutuellement profitables entre pays, pas plus que de ceux qui s’y rattachent, bien qu’ils aient, strictement parlant, une fonction compradore. Cela étant dit nous réservons la qualification «compradore» pour cette couche de la bourgeoisie qui fourgue des produits qui auraient pu être fabriqués en France si les conditions de production étaient comparables et qui découragent l’autosuffisance du pays. L’autre problème réside dans leur poids économique, couplé aux poids politique, médiatique, publicitaire avec lesquels ils tentent d’atténuer, de masquer le caractère inacceptable de la production étrangère facilitant de plus en plus leur incursion économique, politique, linguistique, culturelle dans la vie du pays. Cette aberration pourrait être atténuée par des droits de douane à l’importation qui prendraient en compte le coût du chômage causé et des avantages sociaux non payés. Mais cela ne règle en rien les effets psychologiques, sociaux et par-dessus tout provoque une pression vers le bas des salaires et du niveau de vie des travailleurs et par extension des agriculteurs et des artisans….

Nous sommes convaincus que nous vivons une période de lutte intense entre d’un côté l’alliance du pouvoir de la globalisation et de la couche compradore de la bourgeoisie et de l’autre l’alliance de la bourgeoisie nationale, des agriculteurs, des artisans et indispensablement le prolétariat national. Cette dernière alliance contient en son sein une contradiction entre classes, mais celle-ci dans les circonstances actuelle est une contradiction de moindre importance qui se résoudra ultérieurement.

Alexandre MOUMBARIS


Les dépenses scandaleuses de l’austère Monsieur Fillon

Double face. François Fillon représente le bon père de famille, cinq enfants, catholique, intègre. La droite droite dans ses bottes. On peut même imaginer qu’il a, au moins en partie, gagné la Primaire de son camp parce que ses adversaires les plus dangereux, Sarko et Juppé, ont payé le prix de leurs mises en examen ou condamnations passées. Et pourtant…

Pourtant, l’ancien Premier Ministre croule sous les casseroles, accumulées notamment pendant ses cinq années à Matignon. M. Fillon  s’est servi des deniers publics pour son confort personnel, dans des proportions absolument inadmissibles. Ça la fout mal pour quelqu’un qui a parlé « d’Etat en faillite » et prône pour l’avenir une austérité thatchérienne, trente ans après la Dame de Fer. Revue de détails d’une imposture moderne.

L’agrandissement de l’appartement de Matignon

De 2007 à 2012, François Fillon a résidé avec sa famille à l’Hôtel Matignon dans le 7e arrondissement de Paris. Il s’agit là d’un joyau du patrimoine français, construit en 1722 par Courtonne pour le prince de Tingry. Il a appartenu successivement aux Grimaldi, à Talleyrand, à Napoléon Ier et à Louis XVIII, qui l’échangea en 1816 contre l’Elysée à Bathilde d’Orléans, duchesse de Bourbon. Suivirent encore, notamment, le Comte de Paris et l’empereur d’Autriche-Hongrie, François-Joseph. Les bâtiments et le parc privé attenant (le plus grand de Paris), sont définitivement achetés par la France en 1922, qui en fait la résidence du chef du gouvernement en 1935.

Jusqu’en 2007 et le passage de Dominique de Villepin, l’appartement du Premier Ministre compte 78 m2. Sous le mandat Fillon, ce logement a subi un sacré lifting  en passant à 309 m2 (!), dont 213 pour la partie privative, afin d’accueillir sa femme et trois de ses enfants. L’argument serait recevable s’il était le premier Premier Ministre avec une famille.

Les non-factures de personnel de Matignon

Le « tour de force » aura été de créer l’illusion d’une baisse des dépenses de Matignon par un subtil jeu contractuel, repoussant en fait certains frais toujours en cours vers d’autres administrations. Mi-2008, seuls 21 des 70 membres du cabinet du Premier Ministre étaient payés par Matignon. Les autres étaient salariés par le Sénat, le Conseil d’Etat et tout un tas d’administrations annexes. Même constat pour 230 fonctionnaires en service rue de Varenne.

Le tout agrémenté d’un budget présenté comme « de rigueur en temps de crise ». Aucune honte…

Les voyages non facturés

Encore un tour de passe-passe. Les déplacements du chef du gouvernement sont facturés au Ministère des Affaires Etrangères. On ne peut pas, sur ce point, en tenir rigueur au Sarthois, puisque la pratique est historique. Cependant, dans le même temps, Nicolas Sarkozy met fin à cette hypocrisie de son côté et rapatrie toutes les dépenses de la Présidence vers le budget de l’Elysée, dans un souci de transparence. Ce que n’a pas jugé bon de faire Matignon. Ce faisant, le budget élyséen explose de 30 à 100 millions d’euros entre 2007 et 2008.

Séjour à Marrakech aux frais de l’Etat

En mai 2009, François Fillon s’est accordé un weekend privé au Maroc, qu’il a rejoint à bord d’un Falcon 50 de l’Etat. A l’époque, la communication de Matignon annonce qu’un remboursement sur ses deniers propres aura lieu. Le tarif du vol et de l’immobilisation d’un tel avion avec son aéropage d’employés a coûté 182 272 euros pour 3 jours. On attend toujours la preuve dudit remboursement.

L’inauguration du TGV en jet privé

En 2007, la France inaugure à grand renfort de communication le TGV-Est. On fait une fausse annonce aux journalistes, à Montparnasse, disant que le PM est déjà dans le train pour une séance de travail et qu’il les rejoindra à l’arrivée. Pourtant, le convoi doit faire une pause non prévue de 26 minutes en gare de Nancy-Metz pour… faire monter à bord François Fillon. En effet, le premier des ministres, accompagné d’Alain Juppé, celui de l’Ecologie (sic), a décidé de parcourir une partie du trajet à bord d’un Falcon de l’Etat. Encore. La supercherie aurait du passer comme une lettre à la Poste, mais c’était sans compter sur Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF. Échaudée par certaines critiques de M. Fillon à l’encontre de sa société, Mme Idrac a tout révélé aux journalistes en ironisant sur son « voyage multimodal ».

 Weekends à nos frais dans son château de la Sarthe

On peut comprendre que quiconque possède un château apprécie d’y passer son temps libre en famille. Normal. Mais quand on est Premier Ministre et que ledit château se trouve à Solesmes (Sarthe), à 230 kilomètres de Paris, n’y a t-il pas d’autres moyens pour s’y rendre que d’utiliser encore et toujours un Falcon de l’Etat ? C’est le magazine Capital (n°243 – décembre 2011) qui révèle cette nouvelle preuve de l’inconséquence du candidat Les Républicains en période de crise financière.

[« La crise est un scandale, car l’argent coule à flots », à lire sur Le Vent se Lève]

Chacun des weekends du clan Fillon dans son fief a ainsi coûté plus de 30 000 euros au contribuable. A titre de comparaison, le billet de train Paris-Le Mans est approximativement de 70 euros, pour un trajet… plus rapide. Au total, la facture s’est élevée à 1,3 million d’euros par an ! La crise, on vous dit.

Réveillon avec le Raïs

Michèle Alliot-Marie en difficulté. Devant l’Assemblée, la Ministre de la Défense tente piteusement d’expliquer une escapade en Tunisie en 2010, payée par l’Etat, auprès de proches de Ben Ali. François Fillon fait profil bas. En effet, le Premier Ministre a exactement la même casserole sur le dos, mais en Egypte. La version officielle veut qu’il soit allé visiter la cathédrale d’Assouan pour « exprimer sa solidarité à l’égard de la communauté copte ».

Problème, M. Fillon est resté sur place du 26 décembre 2010 au 2 janvier 2011, pour un réveillon pas comme les autres. Logé avec sa famille aux frais du gouvernement égyptien dans une dépendance privée du luxueux hôtel Movenpick, sur l’Ile Eléphantine, il se voit offrir un jet privé du Raïs Hosni Moubarak (chassé du pouvoir depuis), pour visiter le temple d’Abou-Simbel, trésor de l’Egypte ancienne. Immobilisé dix jours avec son équipage, logé dans l’hôtel 5* Pyramisa, le désormais célèbre Falcon de la République aura encore coûté une petite fortune à l’Etat, difficile à chiffrer précisément sur ce coup là. Mais pas de panique, cette fois le vol (9 400 euros de l’heure pour un avion de ce type) a été facturé à la famille Fillon… au prix d’un avion de ligne.

En 2017, l’Etat paye encore son plein d’essence

L’Etat français, comme l’a révélé Mediapart, dépense chaque année des sommes faramineuses pour assurer le train de vie de ses ex, présidents et premiers ministres. Pour l’année examinée, 2014, l’Etat a pris à sa charge pour le compte du « collaborateur de Nicolas Sarkozy » la rémunération d’un assistant (54 717 euros), d’un chauffeur (12 167 euros), les frais d’entretien de la voiture (4 452 euros), l’essence (14 263 euros) et même l’assurance du véhicule (541 euros) ! Total de la facture : plus de 86 000 euros de fonds publics. C’est beau quand même ces hommes politiques qui montrent l’exemple.

Sa femme aussi voyage aux frais du contribuable

Pénélope Fillon, l’épouse galloise du candidat de la droite à l’élection présidentielle, s’est rendue le 7 mai 2009 à Roscoff, en Bretagne, pour le baptême d’un navire de la Brittany Ferries. Il semblerait que Mme Fillon, et c’est tout à son honneur, avait décidé d’effectuer le trajet en train (Paris-Morlaix), puis en bus, à ses frais. Son Premier Ministre de mari aurait alors insisté en apprenant son choix pour qu’elle utilise l’éternel Falcon de la République, ce qu’elle aurait fini par accepter à contre-cœur.

Le traitement médiatique qui en fut fait par L’Express vaut le détour. L’hebdo a changé de version sans publier d’erratum, pour finalement coller à celle de Mediapart.

On apprend aujourd’hui dans le Canard Enchainé que Pénélope Fillon aurait été rémunérée pendant 8 ans comme attachée parlementaire de François Fillon à hauteur de 500 000 euros sans que quinconque puisse confirmer qu’il ne s’agit pas d’un emploi fictif.

Version papier

Version modifiée en ligne (sans erratum)

La mystérieuse entreprise 2F

Un seul employé et plus d’un million d’euros de chiffre d’affaire depuis 2012. L’entreprise de conseil 2F (les initiales de François Fillon), semble être un exemple à suivre. Pourtant, il n’en parle jamais. Pourquoi ?

La loi interdit à un parlementaire de travailler en tant que consultant sauf à avoir débuté cette activité avant son mandat. FF a opportunément déposé les statuts de sa boîte dix jours avant d’être élu député de la deuxième circo de Paris. Bien vu.

Mais comment a t-il pu générer de quoi se verser, tout de même, 18 000 euros de salaire mensuel, en plus de ses revenus de député (5 357 euros nets), auxquels s’ajoutent les frais cités plus haut ? L’essentiel de l’activité provient de conférences répond l’équipe du Manceau. Par contre, pour savoir où et quand, tabou général. Le Canard Enchaîné affirme que l’une d’elles a eu lieu au Kazakhstan en 2013, une autre en Russie la même année, une dernière en Iran en 2016. Du côté de Fillon on nie pour les deux dernières. Encore une fois, beaucoup d’argent et quasiment aucune transparence. Vilaine habitude.

Austérité bien ordonnée commence par soi-même, M. Fillon

Candidat de la droite et du centre pour 2017, François Fillon annonce du sang et des larmes aux Français. Son programme est clairement réactionnaire sur les valeurs et ultralibéral économiquement. Son projet pour le pays pourrait se résumer en un seul mot : austérité. Quand lui-même se permet de dilapider l’argent public. Honte à lui pour cette duplicité.

Cet article s’adresse surtout à ceux qui envisagent de glisser le nom de l’ancien maire de Sablé-sur-Sarthe dans l’urne le 23 avril prochain. N’oubliez pas au moment fatidique que M. Fillon, depuis son château, se moque ouvertement de vous.

Matthieu Le Crom


Etats-Unis : victoire des Sioux face au projet d’oléoduc qui menace leurs terres

Basta Mag

PAR SOPHIE CHAPELLE 5 DÉCEMBRE 2016

Les Sioux de la réserve de Standing Rock, dans le Dakota du Nord, viennent de remporter une grande victoire le 4 décembre. Depuis le 1er avril, ils ont établi un camp de résistance pour bloquer un projet d’oléoduc, le Dakota Access Pipeline d’une longueur de 1800 kilomètres, qui menace des sites culturels ancestraux et leurs sources d’eau. Le 4 décembre, le Corps des ingénieurs de l’armée américaine a annoncé qu’il refusait à la société pétrolière un permis de forage sous la rivière Missouri. La secrétaire adjointe aux travaux civils de l’Armée de terre précise dans un communiqué que le gouvernement va « entreprendre une étude d’impact environnementale complète » et « étudier des tracés alternatifs » [1]. Cette déclaration stoppe officiellement la construction du pipeline, évalué à 3,8 milliards de dollars, et financé en partie par des banques françaises.

- Lire à ce sujet : Les grandes banques françaises derrière le projet d’oléoduc combattu par les Sioux

« Cette bataille est gagnée, mais la guerre n’est pas terminée »

« Nous appuyons sans réserve la décision de l’administration et saluons le courage dont ont fait preuve le président Obama, le Corps de l’armée, le ministère de la Justice et le ministère de l’Intérieur, de prendre des mesures pour corriger le cours de l’histoire et faire ce qui est bon », a réagi le président de la réserve de Standing Rock, Dave Archambault. D’autres opposants au projet d’oléoduc se montrent néanmoins plus prudents, mettant en avant la possibilité que la compagnie exploitante Energy Transfer Partners fasse appel de la décision [2]. « Tout le monde doit rester en place », commente Frank Archambault, un membre de la tribu de Standing Rock, qui s’est installé avec toute sa famille dans le camp de résistance depuis quatre mois. « On nous a menti et trompé tout ce temps. Pourquoi cette fois-ci serait-elle différente ? » [3]

L’entrée en fonction du président Donald Trump en janvier 2017 pourrait également changer la donne. La semaine dernière, il a rappelé qu’il appuyait le projet d’oléoduc, mais il assure que son soutien n’a rien à voir avec son investissement… [4] Donald Trump a investi entre 500 000 et un million de dollars dans la compagnie Energy Transfer Partners, et une somme similaire dans la société Phillips 66 qui bénéficiera de 25 % de parts dans l’oléoduc, une fois sa construction achevée (voir ici). Pour l’heure, les représentants de l’équipe de transition de Donald Trump n’ont pas répondu aux demandes de commentaires. « Cette bataille est gagnée, mais la guerre n’est pas terminée », résume l’un des opposants.


Le discours inaugural du président Trump

Transcription

Messieurs le président de la Cour suprême Roberts, le président Carter, le président Clinton, le président Bush, le président Obama, concitoyens étasuniens et peuple du monde: Merci.

(Applaudissements)

Nous, citoyens des états-Unis, sommes maintenant unis dans un grand effort national pour reconstruire notre pays et restaurer sa promesse à tout notre peuple.

(Applaudissements)

Ensemble, nous déterminerons le cours que prendront les États-Unis et le monde pour des années à venir. Nous nous confronterons à des défis, nous affronterons des difficultés, mais le travail sera fait.

(Applaudissements)

Tous les quatre ans, nous nous réunissons ici sur ces escaliers [du Capitole – NdT] pour marquer le transfert pacifique et ordonné du pouvoir. Nous sommes reconnaissants au président Obama et à la première dame Michelle Obama pour leur gracieuse aide tout le long de cette transition. Ils ont été magnifiques.

(Applaudissements)

Toutefois, la cérémonie d’aujourd’hui porte une signification particulière, parce qu’aujourd’hui il ne s’agit pas simplement du transfert du pouvoir d’une administration à une autre, ou d’un parti à un autre, mais du transfert du pouvoir de Washington, D.C. pour vous le rendre à vous, à vous le peuple américain.

(Applaudissements)

Depuis trop longtemps, à la capitale de notre nation, un petit groupe profitait des fruits du pouvoir, alors que les gens en supportaient le coût. Washington a prospéré, mais le peuple n’a rien eu de cette richesse. Les politiciens ont prospéré, mais les emplois sont partis, et les usines ont été fermées. Le pouvoir en place s’est protégé, mais pas les citoyens de notre pays. Leurs victoires n’ont pas été les vôtres. Leurs triomphes n’ont pas été les vôtres; et pendant qu’ils les célébraient dans la capitale de notre nation, il y avait peu à célébrer pour les familles en difficulté à travers le pays.

(Applaudissements)

Tout cela change ici même et dès maintenant, parce que ce moment est votre moment, il vous appartient.

(Applaudissements)

Il appartient à tous ceux qui se sont réunis ici aujourd’hui, et tous ceux qui observent à travers toute l’Amérique. C’est votre journée. C’est votre célébration. Et ce pays, les États-Unis d’Amérique, est votre pays.

(Applaudissements)

Ce qui importe vraiment, n’est pas quel parti contrôle notre gouvernement, mais si notre gouvernement est contrôlé par le peuple.

(Applaudissements)

Le 20 janvier 2017, restera dans les mémoires comme le jour où le peuple a retrouvé la souveraineté de cette nation.

(Applaudissements)

Les hommes et les femmes oubliés de notre pays ne seront plus oubliés.

(Applaudissements)

Tout le monde vous écoute en ce moment. Vous êtes venus par dizaines de millions pour faire partie d’un mouvement historique, tel que le monde n’en a jamais vu auparavant.

(Applaudissements)

Au centre de ce mouvement est une conviction cruciale: qu’une nation existe pour servir ses citoyens. Les Américains veulent d’excellentes écoles pour leurs enfants, des quartiers sûrs pour leurs familles et de bons emplois pour eux-mêmes. Telles sont les exigences légitimes et raisonnables d’un peuple et d’un public épris de justice.

(Applaudissements)

Mais pour un trop grand nombre de nos concitoyens, existe une autre réalité: des mères et des enfants pris dans la pauvreté aux centres de nos villes; des usines couvertes de rouille et éparpillées comme des pierres tombales à travers le paysage de notre pays; un système d’éducation qui nage dans l’argent, mais qui laisse nos jeunes et beaux étudiants privés de toute connaissance; et le crime et les bandes organisées; et les drogues qui ont volé trop de vies et ont fait perdre à notre pays tant de son potentiel non réalisé.

(Applaudissements)

Ce carnage américain s’arrête ici même et s’arrête maintenant.

(Applaudissements)

Nous sommes une nation, et leur douleur est notre douleur, leurs rêves sont nos rêves et leur succès seront nos succès. Nous partageons un cœur, une maison et un destin glorieux. Le serment d’office que je prends aujourd’hui est un serment d’allégeance à tous les Américains.

(Applaudissements)

Depuis beaucoup de décennies, nous avons enrichi les industries étrangères au détriment de l’industrie américaine; subventionné les armées d’autres pays tout en permettant le très triste épuisement de nos forces armées. Nous avons défendu les frontières d’autres nations tout en refusant de défendre les nôtres.

(Applaudissements)

Nous avons dépensé des milliards de dollars à l’étranger alors que l’infrastructure des États-Unis s’enfonçait dans le délabrement et la putréfaction. Nous avons rendu riches d’autres pays, alors que la richesse, la force et la confiance de notre pays disparaissait à l’horizon. L’une après l’autre, les usines ont fermé leurs portes et quitté nos côtes sans même une pensée pour les millions de travailleurs américains laissés derrière eux. La richesse de notre classe moyenne a été arrachée de leurs foyers puis redistribuée au monde entier. Mais cela est du passé, et maintenant, nous ne regardons que vers l’avenir.

(Applaudissements)

Assemblés ici aujourd’hui, nous émettons un nouveau décret pour qu’il soit entendu dans chaque ville, dans chaque capitale étrangère, et dans chaque officine de pouvoir. À partir de ce jour, une nouvelle vision guidera notre pays. à partir de ce moment, ce sera l’Amérique d’abord.

(Applaudissements)

Toute décision ayant trait au commerce, aux impôts, à l’immigration, aux affaires étrangères, aura pour objet de bénéficier aux ouvriers américains et aux familles américaines. Nous devons protéger nos frontières contre les ravages d’autres pays qui fabriquent nos produits, volent nos entreprises et détruisent nos emplois.

(Applaudissements)

La protection conduira à une grande prospérité et force. Je me battrai pour vous jusqu’au dernier souffle, et jamais, jamais je ne vous décevrai.

(Applaudissements)

L’Amérique va recommencer à gagner; gagner comme jamais auparavant.

(Applaudissements)

Nous ramènerons nos emplois; nous ramènerons nos frontières; nous ramènerons nos richesses; et nous ramènerons nos rêves.

(Applaudissements)

Nous construirons de nouvelles routes, et autoroutes, et ponts, et aéroports, et tunnels, et chemins de fer, partout dans notre merveilleux pays. Nous enlèverons notre peuple des aides sociales et nous le mettrons au travail, pour reconstruire notre pays avec des mains américaines et de la main d’œuvre américaine.

(Applaudissements)

Nous allons suivre juste deux règles simples: Acheter américain et embaucher américain.

(Applaudissements)

Nous chercherons l’amitié et la bonne volonté auprès des nations du monde. Mais entendons-nous bien, c’est le droit de toutes les nations de mettre leurs propres intérêts en premier. Nous ne cherchons pas à imposer notre mode de vie à personne, mais plutôt le laisser briller comme exemple pour que tout le monde le suive.

(Applaudissements)

Nous renforcerons les anciennes alliances et en formerons de nouvelles, nous unirons le monde civilisé contre le terrorisme islamique radical, que nous allons éradiquer complètement de la face de la Terre.

(Applaudissements)

À la base notre politique sera l’allégeance totale aux États-Unis d’Amérique, et par notre loyauté envers notre pays, nous redécouvrirons la loyauté des uns par rapport aux autres. Quand vous ouvrez votre cœur au patriotisme, il n’y a pas de place pour les préjugés.

(Applaudissements)

La Bible nous dit: «Comme il est bon et agréable quand le peuple de Dieu vit ensemble dans l’unité». Nous devons exprimer ouvertement nos pensées, débattre honnêtement de nos désaccords, mais toujours chercher la solidarité. Quand l’Amérique est unie, il est impossible de l’arrêter.

(Applaudissements)

Il ne devrait pas y avoir de peur. Nous sommes et nous serons toujours protégés. Nous serons protégés par les grands hommes et femmes de notre armée et les représentants de la loi. Mais plus encore, nous sommes protégés par Dieu.

(Applaudissements)

Enfin, nous devons penser grand et rêver encore plus grand. En Amérique, nous comprenons qu’une nation ne vit que tant qu’elle lutte. Nous n’accepterons plus de politiciens qui parlent et n’agissent pas, qui se plaignent constamment mais qui ne font rien pour y remédier.

(Applaudissements)

Le temps des propos vides est terminé. Maintenant arrive l’heure de l’action.

(Applaudissements)

Ne laissez personne vous dire que cela ne peut être fait. Aucun défi ne peut égaler le cœur et la lutte et l’esprit de l’Amérique. Nous n’échouerons pas. Notre pays s’épanouira et prospérera de nouveau.

(Applaudissements)

Nous sommes à la naissance d’un nouveau millénaire, prêt à déverrouiller les mystères de l’espace, à libérer la Terre des misères de la maladie, et à atteler les énergies, les industries et les technologies de demain. Une nouvelle fierté nationale ébranlera nos âmes, lèvera nos yeux et guérira nos divisions.

(Applaudissements)

Il est temps de se rappeler cette vieille sagesse que nos soldats n’oublieront jamais: que nous soyons noirs ou bruns ou blancs, nous saignons tous du même sang rouge des patriotes.

(Applaudissements)

Nous jouissons tous des mêmes libertés glorieuses et nous saluons tous le même grand drapeau américain.

(Applaudissements)

Et si un enfant est né dans les bas-fonds urbains de Détroit ou dans les plaines balayées par les vents du Nebraska, ils regardent le même ciel nocturne, ils remplissent leur cœur avec les mêmes rêves, et ils sont imprégnés avec le souffle de vie du même tout-puissant Créateur.

(Applaudissements)

Donc, à tous les Américains, dans chaque ville proche ou lointaine, petite ou grande, de montagne en montagne, et d’océan en océan, entendez ces mots: Vous ne serez jamais plus ignorés.

(Applaudissements)

Votre voix, vos espoirs et vos rêves définiront notre destinée américaine. Et votre courage, votre bonté et votre amour nous guideront toujours le long du chemin.

(Applaudissements)

Ensemble, nous ferons que l’Amérique soit de nouveau forte. Nous ferons que l’Amérique soit de nouveau riche. Nous ferons que l’Amérique soit de nouveau fière. Nous ferons que l’Amérique soit de nouveau sûre. Et oui, ensemble, nous ferons que l’Amérique soit de nouveau grande.

(Applaudissements)

Je vous remercie. Que Dieu vous bénisse. Et que Dieu bénisse l’Amérique.

(Applaudissements)

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[Washington Post, 20.01.2017]

[Traduction Alexandre MOUMBARIS

relecture Marie-José MOUMBARIS]

 

Donald Trump’s full inauguration speech transcript,

TRUMP: Chief Justice Roberts, President Carter, President Clinton, President Bush, President Obama, fellow Americans and people of the world, thank you.

(APPLAUSE)

We, the citizens of America, are now joined in a great national effort to rebuild our country and restore its promise for all of our people.

(APPLAUSE)

Together, we will determine the course of America and the world for many, many years to come. We will face challenges, we will confront hardships, but we will get the job done.

Every four years, we gather on these steps to carry out the orderly and peaceful transfer of power, and we are grateful to President Obama and First Lady Michelle Obama for their gracious aid throughout this transition. They have been magnificent. Thank you.

(APPLAUSE)

Today’s ceremony, however, has very special meaning because today, we are not merely transferring power from one administration to another or from one party to another, but we are transferring power from Washington, D.C. and giving it back to you, the people.

(APPLAUSE)

For too long, a small group in our nation’s capital has reaped the rewards of government while the people have borne the cost. Washington flourished, but the people did not share in its wealth. Politicians prospered, but the jobs left and the factories closed. The establishment protected itself, but not the citizens of our country. Their victories have not been your victories. Their triumphs have not been your triumphs. And while they celebrated in our nation’s capital, there was little to celebrate for struggling families all across our land.

(APPLAUSE)

That all changes starting right here and right now because this moment is your moment, it belongs to you.

(APPLAUSE)

It belongs to everyone gathered here today and everyone watching all across America. This is your day. This is your celebration. And this, the United States of America, is your country.

(APPLAUSE)

What truly matters is not which party controls our government, but whether our government is controlled by the people.

(APPLAUSE)

January 20th, 2017 will be remembered as the day the people became the rulers of this nation again.

(APPLAUSE)

The forgotten men and women of our country will be forgotten no longer.

(APPLAUSE)

Everyone is listening to you now. You came by the tens of millions to become part of a historic movement, the likes of which the world has never seen before.

(APPLAUSE)

At the centre of this movement is a crucial conviction, that a nation exists to serve its citizens. Americans want great schools for their children, safe neighbourhoods for their families, and good jobs for themselves. These are just and reasonable demands of righteous people and a righteous public.

But for too many of our citizens, a different reality exists: mothers and children trapped in poverty in our inner cities; rusted out factories scattered like tombstones across the landscape of our nation; an education system flush with cash, but which leaves our young and beautiful students deprived of all knowledge; and the crime and the gangs and the drugs that have stolen too many lives and robbed our country of so much unrealized potential.

This American carnage stops right here and stops right now.

(APPLAUSE)

We are one nation and their pain is our pain. Their dreams are our dreams. And their success will be our success. We share one heart, one home, and one glorious destiny. The oath of office I take today is an oath of allegiance to all Americans.

(APPLAUSE)

For many decades, we’ve enriched foreign industry at the expense of American industry; subsidized the armies of other countries, while allowing for the very sad depletion of our military. We’ve defended other nations’ borders while refusing to defend our own.

(APPLAUSE)

And spent trillions and trillions of dollars overseas while America’s infrastructure has fallen into disrepair and decay. We’ve made other countries rich, while the wealth, strength and confidence of our country has dissipated over the horizon.

One by one, the factories shuttered and left our shores, with not even a thought about the millions and millions of American workers that were left behind. The wealth of our middle class has been ripped from their homes and then redistributed all across the world.

But that is the past. And now, we are looking only to the future.

(APPLAUSE)

We assembled here today are issuing a new decree to be heard in every city, in every foreign capital, and in every hall of power. From this day forward, a new vision will govern our land. From this day forward, it’s going to be only America first, America first.

(APPLAUSE)

Every decision on trade, on taxes, on immigration, on foreign affairs will be made to benefit American workers and American families. We must protect our borders from the ravages of other countries making our products, stealing our companies and destroying our jobs.

(APPLAUSE)

Protection will lead to great prosperity and strength. I will fight for you with every breath in my body and I will never ever let you down.

(APPLAUSE)

America will start winning again, winning like never before.

(APPLAUSE)

We will bring back our jobs. We will bring back our borders. We will bring back our wealth. And we will bring back our dreams.

(APPLAUSE)

We will build new roads and highways and bridges and airports and tunnels and railways all across our wonderful nation. We will get our people off of welfare and back to work, rebuilding our country with American hands and American labour.

(APPLAUSE)

We will follow two simple rules; buy American and hire American.

(APPLAUSE)

We will seek friendship and goodwill with the nations of the world, but we do so with the understanding that it is the right of all nations to put their own interests first. We do not seek to impose our way of life on anyone, but rather to let it shine as an example. We will shine for everyone to follow.

(APPLAUSE)

We will reinforce old alliances and form new ones and unite the civilized world against radical Islamic terrorism, which we will eradicate from the face of the Earth.

(APPLAUSE)

At the bedrock of our politics will be a total allegiance to the United States of America, and through our loyalty to our country, we will rediscover our loyalty to each other. When you open your heart to patriotism, there is no room for prejudice.

(APPLAUSE)

The Bible tells us how good and pleasant it is when God’s people live together in unity. We must speak our minds openly, debate our disagreements honestly, but always pursue solidarity. When America is united, America is totally unstoppable.

(APPLAUSE)

There should be no fear. We are protected and we will always be protected. We will be protected by the great men and women of our military and law enforcement. And most importantly, we will be protected by God.

(APPLAUSE)

Finally, we must think big and dream even bigger. In America, we understand that a nation is only living as long as it is striving. We will no longer accept politicians who are all talk and no action, constantly complaining, but never doing anything about it.

(APPLAUSE)

The time for empty talk is over. Now arrives the hour of action.

(APPLAUSE)

Do not allow anyone to tell you that it cannot be done. No challenge can match the heart and fight and spirit of America. We will not fail. Our country will thrive and prosper again.

We stand at the birth of a new millennium, ready to unlock the mysteries of space, to free the earth from the miseries of disease, and to harness the energies, industries and technologies of tomorrow. A new national pride will stir ourselves, lift our sights and heal our divisions.

It’s time to remember that old wisdom our soldiers will never forget, that whether we are black or brown or white, we all bleed the same red blood of patriots.

(APPLAUSE)

We all enjoy the same glorious freedoms and we all salute the same great American flag.

(APPLAUSE)

And whether a child is born in the urban sprawl of Detroit or the wind-swept plains of Nebraska, they look up at the same night sky, they will their heart with the same dreams, and they are infused with the breath of life by the same almighty creator.

(APPLAUSE)

So to all Americans in every city near and far, small and large, from mountain to mountain, from ocean to ocean, hear these words: You will never be ignored again.

(APPLAUSE)

Your voice, your hopes, and your dreams will define our American destiny. And your courage and goodness and love will forever guide us along the way.

Together, we will make America strong again. We will make America wealthy again. We will make America proud again. We will make America safe again. And yes, together we will make America great again.

(APPLAUSE)

Thank you. God bless you. And God bless America.

(APPLAUSE)

Thank you.

(APPLAUSE)

God bless America.

(APPLAUSE)


Tremplins et frontières

par le ministre russe de la Défense, Sergueï CHOÏGOU

 

Les principales tâches assignées aux forces armées au début des opérations en Syrie ont été accomplies

L’année 2016 a été témoin de nombreux événements majeurs qui touchent à la sécurité de notre pays. La portée géographique et la nature des défis ont été amplifiées. La puissance militaire a joué un rôle plus important dans les relations internationales. L’OTAN plutôt que se concentrer sur la lutte anti-terroriste, a déclaré la Russie comme menace principale.

Le budget militaire des pays de l’OTAN est passé de $26 milliards à $918 milliards. Les dirigeants de ce bloc ont décidé de déployer dans les pays baltes et en Pologne quatre groupes de bataillons tactiques renforcés et les États-Unis stationneront et maintiendront une brigade blindée de troupes terrestres dans les pays d’Europe de l’Est.

L’OTAN a intensifié son activité de renseignement le long du périmètre russe. En dix ans, le nombre total de vols effectués par des avions de reconnaissance de l’OTAN près de la frontière russe, a presque triplé alors que dans le sud-ouest du pays, il a été multiplié par huit. À titre de comparaison: dans les années 1990, on avait enregistré 107 vols; dans les années 2000 – 298 et en 2016 – 852. Cela nous a obligés à augmenter le nombre de sorties d’avions de chasse de 61% afin d’empêcher les violations de notre espace aérien dans la mer Baltique, la mer Noire et l’Arctique.

L’OTAN a intensifié ses exercices d’entraînement, dont la plupart sont dirigés contre la Russie. Sur le terrain d’entraînement militaire de Salisbury au Royaume Uni, les forces armées britanniques ont commencé à désigner l’ennemi en utilisant des chars et des uniformes de notre armée. Le dernier pays à faire usage de cette méthode de formation a été l’Allemagne fasciste.

Le niveau d’alerte de défense antimissile des États-Unis en Europe a été élevé au niveau de disponibilité opérationnelle initiale. Des éléments de la défense antimissile sont déployés au Japon et, à partir de 2017, en Corée du Sud. La polyvalence des lanceurs de missiles Mk-41 est telle qu’après leur installation ils sont susceptibles d’être subrepticement remplacés par des missiles de croisière «Toma-hawk». Il y en a 150 à 300 d’entre eux à nos frontières. Leur portée opérationnelle est de 2.400 km. Le temps de traversé des missiles, depuis la frontière occidentale de la Russie, est inférieur à dix minutes. Il a été décidé que cette menace serait neutralisée.

Il y a un programme qui est en cours aux États-Unis pour moderniser les ogives nucléaires et les sites de leur stockage en Europe. Environ 200 armes étasuniennes mises à jour sont déployées en Belgique, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Turquie.

De telles actions créent pour la Russie des risques supplémentaires, auxquels nous ne pouvons manquer de répondre. Il est important de noter que les forces armées russes ne sont pas leurrées dans cette course aux armements, mais réalisent systématiquement le programme de mise à jour de l’Armée et de la Marine adopté en 2012.

 

L’épreuve moyen-orientale

Dans le combat en Syrie ont été testés et améliorées 162 types d’armes modernes. Ces tests se sont révélés très efficaces. Parmi ces tests il y a eu ceux des derniers complexes d’aviation Su-30SM et Su-34 et les hélicoptères MI-28n et Ka-52. C’était la première utilisation de munitions et de missiles de croisière avec guidage de précision lancés depuis la mer dans des conditions de combat. Leurs caractéristiques tactiques ont été confirmées.

Il est important de noter qu’un certain nombre de défauts qui n’avaient pas été constatés ont été identifiés lors des essais au sol des nouvelles armes. L’achat de dix unités a été suspendu jusqu’à ce que ces lacunes soient éliminées. En conséquence, nous avons considérablement amélioré la technologie et confirmé sa fiabilité.

Les principales tâches assignées aux forces armées avant l’opération en Syrie ont été accomplies. Les Forces aériennes russes ont changé le cours de la guerre antiterroriste dans ce pays. Elles ont vaincu les principales bandes dans les régions de Homs et de Hama; ont chassé les militants de Latakieh et des territoires au sud et au nord de Damas; ont débloqué la principale artère de transport reliant la capitale au nord du pays; ont libéré Alep et al-Kar’jatejn – ce qui était d’une importance capitale. Ensemble, tous les combattants en Syrie ont libéré 12.360 km² de territoire et 499 colonies. Depuis le début des opérations, l’armée de l’air russe a effectué 18.800 sorties et réalisé 71.000 frappes contre les infrastructures terroristes. Elle a liquidé 725 camps d’entraînement, 405 usines de munitions et ateliers, 1.500 pièces d’équipement militaire et 35.000 combattants, dont 204 commandants sur le terrain.

Des spécialistes du Centre international anti-mines – des Forces armées russes – ont désamorcé 26.853 engins explosifs sur une superficie de 1.420 hectares. Seulement à Alep, après sa libération, 66.000 tonnes d’explosifs ont été découverts et détruits.

Les Nations Unies, l’Arménie, la Biélorussie, la Serbie, l’Inde, la Chine et le Kazakhstan ont contribué à l’aide humanitaire de la Russie. Juste pour Deir ez-Zor assiégé, depuis des plateformes russes, environ 2.500 tonnes d’aide humanitaire ont été parachutées, dont celle de l’ONU.

 

Centre de contrôle de la Défense

Compte tenu de l’expérience en Syrie, nous avons modifié les systèmes unifiés de commandement et de contrôle pour les troupes et les armes au niveau tactique, ce qui a réduit le temps nécessaire pour la prise de décisions et la planification des commandants et du personnel combattant.

Le travail du Centre de contrôle de la Défense nationale a été élevé à un niveau supérieur. Une surveillance 24 heures sur 24 a été mise en œuvre, ainsi que la coordination de 6.500 événements sur les plans d’action des forces armées. L’efficacité de la prise de décisions sur les questions critiques a été triplée.

La plate-forme d’information regroupe dans un système unifié les interactions de 73 départements fédéraux, la direction des 85 entités constituantes de la Fédération, de 1.320 sociétés d’État et d’entreprises de l’industrie de défense.

À titre de comparaison avec le Centre de contrôle combiné français «Balard» [Regroupement des états-majors de forces armées françaises] le Centre de contrôle de la défense Nationale (CCDN) russe dispose de 19 fois plus en volume total de données en stockage et une puissance de calcul trois fois supérieure. Soit dit en passant, le ministère russe de la Défense a construit son complexe de bâtiments trois fois plus vite et pour un coût 2,6 fois inférieur à celui de son équivalent français.

Les forces armées accomplissent avec succès leur mission d’assurer notre présence militaire dans des régions stratégiquement importantes dans le monde. Nos avions à longue portée ont effectué dix-sept vols lors de patrouilles aériennes au-dessus des eaux des mers Norvégienne, du Nord, des mers Noire, Jaune, du Japon, du Pacifique occidental, de l’Atlantique nord-est et de la zone Arctique.

Il y a eu une augmentation de l’activité des vaisseaux et des navires de la marine russe. Notre drapeau était présent dans l’Arctique, l’Atlantique du Centre et du Nord et dans les Caraïbes: un total de 121 circuits. Nos navires ont fourni un service de combat régulier dans le golfe d’Aden, une zone où les pirates sont une menace.

Pendant quatre ans, les forces de commandement stratégiques ont accompli leur mission de protection des intérêts nationaux de la Russie et de ses alliés dans les zones maritimes de la région méditerranéenne, avec en moyenne 15 vaisseaux de surface et de divers types.

 

Le rouble est protégé

L’optimisation du Système d’état pour le contrôle budgétaire de la défense nous a permis en 2016 d’atteindre nos objectifs. L’équipement des unités en attente des Forces armées, avec des armes et du matériel modernes, est passé à 58,3% et la capacité de service atteint 94%. L’atteinte de ces objectifs a été facilitée par le Système d’État pour le contrôle budgétaire de la défense en matière d’achats. Aujourd’hui, en accédant en temps réel aux données des banques autorisées, le ministère de la Défense peut suivre chaque rouble dépensé à travers tous les maillons des chaînes d’approvisionnement. Avec l’introduction de ce système nous ne sommes plus, au sens figuré, aveugles. Il a rendu possible une politique financière plus efficace, nous permettant d’avancer trimestriellement dans l’exécution des ordres de défense de l’état en fonction des cycles de production et de technologie. En conséquence, le risque est diminué par un facteur de trois, les ordres en souffrance, sont passés de 363 milliards de roubles en début d’année à 120 milliards pour la période en cours.

 

Un entrainement massif

Cinq inspections de préparation au combat exhaustives ont contribué à l’amélioration de la formation du personnel et de la coordination des formations militaires. Y ont participé tous les districts militaires et tous les divers types de militaires. Y ont aussi participé activement les autorités centrales et les gouvernements des unités administratives de la Fédération.

Le plus ambitieux exercice de commandement stratégique et du personnel était «Kavkaz-2016». Les unités militaires de quatre armées ont été regroupées sur une distance de 2.500 km. Le déploiement complet des systèmes de gestion des troupes dans le nouveau théâtre a été réalisé. Finalement, cela a confirmé la capacité des dirigeants militaires à gérer efficacement les groupes nouvellement formés en cas de menace à la sécurité nationale dans le Sud.

Les activités de formation opérationnelle et de combat ont également été intensifiées. Au total, 3.630 exercices ont été menés, dont 1.250 pour des forces combinées. Ensemble les jeux de guerre internationaux et l’expérience acquise en Syrie, ont permis l’amélioration de la formation des troupes sur le terrain. Le taux annuel des vols a augmenté de 21%. Les équipages des navires de surface et des sous-marins ont accru leur expérience de navigation par un facteur 1,7. De cette façon, le nombre de groupes tactiques navals homogènes et bien préparés a été augmenté de 27%. Le nombre de sauts en parachute effectués par les troupes aéroportées a augmenté de 5%.

Le programme de jeux internationaux de l’armée s’est élargi pour inclure 23 spécialités militaires. Quelques 82.000 militaires ont pris part aux compétitions, dont 3.500 provenant d’autres pays.

Le développement continu du système de formation militaire a contribué à l’amélioration du professionnalisme. Cette année, le personnel enseignant des universités du ministère de la Défense a été renforcé par des officiers ayant une expérience de combat. Depuis le 1er septembre, la formation des élèves et des cadets a été consignée dans des manuels électroniques unifiés. Toutes les universités du ministère de la Défense sont liées aux principales ressources d’information du pays.

Le réseau de l’enseignement préuniversitaire continue à s’étendre. L’école militaire Souvorov à Toula a été inaugurée. Une chaîne de commandement a été créée au VMU de Nakhimov, comprenant la réorganisation de ses branches aux écoles présidentielles de cadets de Sébastopol et de Vladivostok. En 2017, le système sera complété avec une section à Mourmansk. Petrozavodsk ouvrira une école présidentielle de cadets.

Avec le soutien du ministère de la Défense, le mouvement populaire militaire-patriotique de toute la Russie «YunArmia» [Armée de Jeunesse] a été créé. Aujourd’hui, il est présent dans presque toutes les parties de la Fédération et gagne en popularité parmi les jeunes.

Notre offensive sociale

Une des priorités en 2016 était la résolution de certains problèmes des services sociaux pour les militaires.

 Nous avons adopté un plan de logement permanent. Nous avons maintenu un plus grand nombre d’appartements pour les militaires. En un an, 28.500 personnes ont reçu un logement. En outre, un fonds spécial du ministère de la Défense comprend 12.100 logements. Ensemble avec la décision d’augmenter les compensations pour les sous-locations au niveau réel a éliminé le problème.

 Le développement du système hypothécaire continue. En 2016, 21.000 soldats y ont participé. La taille moyenne des appartements achetés était de 60 mètres carrés, soit 20% de plus que ce qui était anticipé.

 L’accessibilité et la qualité des soins de santé ont été améliorés de manière importante. La fourniture d’équipements modernes rendra disponibles 83 types de soins médicaux de haute technologie et rendra possibles des opérations uniques.

 La capacité des sanatoriums et des établissements de santé a été augmentée ce qui a permis l’accroissement par trois le nombre de militaires qui ont reçu un traitement de réadaptation médicale ou psychologique. Pratiquement tous ceux qui en ont eu besoin ont bénéficié des traitements.

 Les mesures pour le développement du complexe des constructions-militaires ont permis la synchronisation de l’infrastructure avec la réception d’armes et du matériel militaire. Aujourd’hui, les besoins totaux pour les installations de l’armée, tenant compte de la diminution des fonds, s’élève à 30 millions de mètres carrés. En une année, 2.550 bâtiments et structures d’une superficie totale de 2,7 millions de mètres carrés ont été construits, soit 18% de plus que la période précédente. À titre de comparaison: en 2010-2012, 210 structures ont été construites. L’utilisation des technologies modernes a réduit de moitié le temps requis pour construire des abris de machines et de logements/casernes. Ce qui fait que le coût de construction pour les projets du ministère de la Défense a été porté à moins de 30.000 roubles par mètre carré, ce qui est inférieur à celui du pays dans son ensemble.

 Nous avons porté une réforme majeure dans l’ensemble du complexe. La Spetsstroy [Agence fédérale pour des constructions spécifiques] de la Russie a été abolie. Les forces armées ont huit sociétés d’état fédérales qui ne construisent que des structures spécifiques pour le ministère de la Défense. Cela a supprimé les intermédiaires, et le personnel administratif a été réduit de moitié.

 Nous développons en profondeur le territoire de l’Arctique. Les travaux ont été achevés aux îles nouvelles de Sibérie, aux terres Franz Josef et à Novaya Zemlya. Des travaux sont en cours pour la construction de stations techniques de radar et d’orientation de l’aviation sur les îles Alexandra, Wrangel et dans le village du Cap Schmidt.

 En Arctique le nettoyage de l’environnement a été achevé dans une zone entourant le terminal aérien d’Alykel (Pevek), aux îles Novaya Zemlya, Kotelny et Wrangel. Au total, 165 hectares ont été nettoyés et 6.500 tonnes de ferraille enlevées.

 Les troupes ferroviaires achèvent la construction de la route Zhuravka—Millerovo en contournant l’Ukraine. Le lit de la route est prêt. La portée des travaux était de neuf millions de mètres cubes. Sur 84 km de pistes, 23 km ont déjà été terminés. Les travaux seront achevés d’ici septembre 2017.

 Sur la base du parc «Patriote», le ministère de la Défense en 2016 a organisé 14 événements (conventions et expositions). Le plus important a été celui du forum militaire et technique international «Armée 2016», où des délégations de 70 pays et plus de mille entreprises ont participé, ce qui a permis de dissiper le mythe que la Russie souffre d’isolement international et démontré la capacité de son armement national.

 

Plans pour 2017

En 2017, le ministère de la Défense devra s’attaquer à plusieurs priorités. D’abord et avant tout, il doit:

 Continuer à rehausser les capacités de combat des forces armées.

 Prendre des mesures pour renforcer les forces armées dans les régions stratégiques de l’Ouest, du Sud-Ouest et de l’Arctique.

 Assurer la disponibilité ponctuelle et l’exécution stricte des Procédures de Défense-2017 et obtenir que 60% des unités en attente soient équipées d’armes et d’équipements militaires modernes.

 Mettre en service auprès des Forces de missiles stratégiques (RVSN) trois régiments de missiles stratégiques, équipés de systèmes de pointe.

 Mettre en service cinq systèmes d’aviation stratégiques modernes.

 Doter l’armée de deux complexes de missiles «Iskander-m» et réarmer trois divisions PVO [Forces de défense antiaériennes] tactiques avec des missiles de défense aérienne Zenit Tor-M2.

 Assurer la livraison de 905 chars et véhicules blindés de combat modernes.

 Fournir au VCS et à l’aviation navale 170 avions neufs et modernisés.

 Réarmer quatre régiments antiaériens avec des missiles S-400.

 Fournir huit navires de surface et neuf vaisseaux de combat à la Marine.

 Fournir aux troupes côtières quatre complexes balistiques «Bal» et «Bastion».

 Assurer la mise en service et en état de combat de trois radars préfabriqués à Yeniseisk, Barnaul et Orsk.

 Lancer le deuxième vaisseau Système spatial unifié.

 Promouvoir le travail patriotique-militaire chez les jeunes.

 Tenir un Congrès du mouvement populaire patriotique-militaire de toute la Russie «YunArmia».

 

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[South Front, 13.1.2017]

[Traduction Alexandre MOUMBARIS

relecture Marie José MOUMBARIS]