Bahar Kimyongür définitivement radié des fichiers d’Interpol

Le militant politique belgo-turc Bahar Kimyongür a annoncé vendredi à l’agence Belga qu’il avait été informé jeudi soir de sa radiation définitive du fichier d’Interpol en date du 22 août.

La commission d’Interpol a émis cette recommandation en sa dernière session de juin. « Il se peut qu’il y ait des résidus d’informations qui pourraient me jouer des tours, mais Interpol a cette fois décidé d’enterrer la hache de guerre », commente Bahar Kimyongür. Il souligne que différentes voix se sont élevées en sa faveur, parmi lesquelles l’ONG britannique Fair Trials International, Amnesty International, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme ou l’Université Libre de Bruxelles (ULB).

Lire aussi

© photo news.

Ses avocats turcs ont obtenu une audience le 12 septembre devant la 11ème Cour d’assises d’Ankara pour plaider le droit d’être représenté à distance afin de faire réviser les accusations à son encontre. Sa femme Deniz Kimyongür a bénéficié d’un non-lieu le 16 juillet dernier pour prescription. A la base de son signalement, les accusations turques relatives à ses liens avec le groupe classé terroriste DHKP-C se fondent en grande partie sur leur interpellation conjointe du ministre turc des Affaires étrangères Ismail Cem au Parlement européen le 28 novembre 2000.

Bahar Kimyongür a été arrêté le 28 avril 2006 aux Pays-Bas et libéré le 4 juillet après 68 jours d’emprisonnement. Il a ensuite été arrêté le 17 juin 2013 en Espagne et libéré sous caution le 20 juin. L’Audiencia nacional de Madrid a refusé son extradition le 2 juillet dernier. Le 21 novembre dernier, il est à nouveau arrêté en Italie. Le 21 février, Interpol a provisoirement bloqué son signalement et, le 11 mars, la Cour d’appel de Brescia a ordonné sa remise en liberté.

Pour rappel, Bahar Kimyongür a également été condamné à 4 ans de prison le 28 février 2006 par le tribunal de première instance de Bruges pour appartenance au DHKP-C, sur base de la traduction en français d’un communiqué de cette organisation. Il a été acquitté définitivement le 23 décembre 2009 par la cour d’appel de Bruxelles.


George Galloway taken to hospital after street attack

BBC News, UK Politics, 08/30/2014

George Galloway

A picture, released by Respect via Twitter and taken before Mr Galloway went to hospital, shows the extent of his injuries

George Galloway has been taken to hospital with a suspected broken jaw after he was attacked on a London street, his spokesman has said.

The Respect MP was posing for pictures with people in Golborne Road, Notting Hill, when a man allegedly set upon him. Police were quickly at the scene and arrested a man.

The MP’s spokesman said he had bruising and was in « a pretty bad shape ».

He said the alleged attacker had been shouting something about the Holocaust.

« George was posing for pictures with people and this guy just attacked him, leapt on him and started punching him, » the spokesman said.

« It appears to be connected with his comments about Israel because the guy was shouting about the Holocaust. »

Mr Galloway was interviewed under caution by police earlier this month after he made controversial comments about Israel.

The MP for Bradford West said in a speech that Bradford had been « declared an Israel-free zone » and urged people to reject all Israeli goods, services academics and tourists.

His spokesman said he did not know whether the attacker was an Israeli, an EDL-supporter, or whether he had another motive.

Hospital treatment

He said Mr Galloway also suffered a suspected broken rib and severe bruising to the head and face in the attack, which happened on Friday evening.

The MP was taken to St Mary’s Hospital, Paddington, following the incident.

Meanwhile, a Metropolitan Police spokesman confirmed police had been called to Golborne Road at around 19:40 BST after a man was assaulted in the street.

« Officers attended. The suspect was found a short time later and stopped, » the spokesman said.

« He was arrested on suspicion of ABH (actual bodily harm) and taken to the south London police station. »

A man was arrested and cautioned in 2008 in connection with an attack against Mr Galloway.

The politician needed medical treatment after he was pelted with a rubber stress ball while campaigning in an open-top bus in London.

An earlier version of this story reported that a man had been cautioned by police and that Mr Galloway was given medical treatment without being taken to hospital. However, this was based on information about an entirely separate attack on Mr Galloway in 2008 by a different man.


UKRAINE : LA FIN DE LA PARTIE SE DESSINE

vineyard of the saker, 25 août 2014

Quand j’ai écrit dimanche dernier que la Russie et l’Europe échangeaient des regards, franchement je ne pensais pas qu’ils se mettraient si vite à flirter. Mais la rencontre à Minsk mardi prochain des présidents de Russie et d’Ukraine, Vladimir Poutine et Petro Poroshenko, avec la Haute Représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, signifie qu’une dynamique en faveur de la recherche d’une solution au conflit en Ukraine est à l’oeuvre.

Il y a une semaine, les ministres des Affaires étrangères d’Allemagne, de France, de Russie et d’Ukraine se sont rencontrés à Berlin où « tous les aspects de la crise en Ukraine » ont été discutés et où les hauts diplomates sont presque « parvenus à une interprétation commune de ce qu’il y avait sur le papier », comme l’a résumé pour les médias le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov.

Il est clair que cela a été rendu possible par les consultations en tête à tête qui n’ont jamais cessé entre la Chancelière Angela Merkel et le président Poutine. Le reportage exclusif du 31 juillet du journal anglais The Independent, dont vous vous rappelez peut-être, qui faisait état d’un accord russo-germanique sur l’Ukraine et d’un « plan secret » – les deux se sont ensuite perdus dans le brouhaha qui a suivi le (mystérieux) crash de l’avion malaisien dans l’est de l’Ukraine – ne semble pas avoir été dénué de fondement. (D’ailleurs ces informations n’ont jamais été démenties.)

On peut raisonnablement penser que maintenant que la propagande de guerre anti-russe sur la tragédie de l’avion malaisien s’est éteinte, Moscou et Berlin se sont remis tranquillement au travail. Merkel a fait un discours important à Riga le 18 août où elle a appelé à un rééquilibrage des intérêts russes et occidentaux en Ukraine et dans lequel elle a exclu une présence permanente de l’OTAN dans cette région frontalière de la Russie. L’échiquier Ukrainien constitue, pour la Russie, un grave sujet d’inquiétude que l’Occident a refusé jusqu’ici de prendre en considération.

Merkel se rend à Kiev samedi (jour qui, par une étrange coïncidence, se trouve être le 75e anniversaire du célèbre pacte de non-agression Molotov-Ribbentrop du 23 août 1939). On peut peut-être y voir un symbole politique.

Pour le moment il est difficile de dire si Merkel pilote une initiative allemande (ou au mieux franco-allemande) sur l’Ukraine ou si elle a l’aval tacite de l’administration Obama. En fait, l’aile droite étatsunienne semble contrariée par les démarches de Merkel.

L’agence de presse, Associated Press, note, avec ironie, que les efforts de Merkel pour résoudre la crise en Ukraine « soulignent l’ambition croissante de l’Allemagne de devenir un poids lourd diplomatique en plus d’être une puissance économique… en profitant du fait que de nombreuses nations européennes (comprendre l’Angleterre) sont confrontées à des désordres intérieurs et que les États-Unis sont engagés dans d’autres crises ».

Il se pourrait qu’avec les évènements récents au Moyen-Orient (le meurtre du photographe de presse, James Foley, par l’État Islamique d’Irak et du Levant) l’Ukraine – en tant que pivot de la stratégie étatsunienne en Asie – se voie supplantée dans l’ordre des priorités d’Obama en matière de politique étrangère. Je me fais peut-être des illusions, je suis un incorrigible optimiste ; mais peut-être pas. Une chose est sure, la droite néocon réclame à corps et à cris une intervention étatsunienne au sol en Irak et en Syrie. Voyez vous-même l’article de Zalmay Khalilzad intitulé: Plan en cinq étapes pour détruire l’État Islamique.

Maintenant, si Obama ne se laisse pas attirer dans le piège que lui tendent les néocons, il ne devrait pas tarder à se rendre compte qu’il faut mieux se rabibocher avec la Russie au cas où il aurait besoin de la coopération de Moscou dans la nouvelle guerre à venir contre le terrorisme qui représente sans doute une grande menace pour la « sécurité intérieure » étatsunienne, en l’occurrence la guerre contre l’EIIL (qu’Obama lui-même vient de qualifier de « cancer » qui menace tout le Moyen-Orient et qui n’a pas sa place au 21e siècle.)

En tous cas, c’est un moment clé de la dynamique internationale. L’issue de la rencontre des hommes d’État en Biélorussie, mardi prochain, nous dira dans quel sens les grands vents soufflent et comment se restructurent les forces internationales.

Alors quels plats y a-t-il au four en ce qui concerne l’Ukraine ? Il est logique de penser que la Russie va chercher à obtenir un arrêt immédiat de l’offensive militaire ukrainienne contre les séparatistes de l’est de l’Ukraine. Jusqu’ici Washington a poussé Kiev à poursuivre implacablement ses opérations. Mais cela pourrait changer. C’est une première chose.

Si cela arrivait, cela donnerait à la Russie et l’Allemagne assez de latitude pour introduire les termes de l’accord de paix que Poutine et Merkel ont fignolé. Jusqu’ici Washington a systématiquement sapé dans l’oeuf tout effort de dialogue intra-ukrainien. Mais Les États-Unis ne vont pas pouvoir s’entêter beaucoup plus longtemps dans cette sorte de « réjectionnisme » si l’Allemagne pèse de tout son poids en faveur du dialogue.

En résumé, si nous ouvrons les oreilles, nous discernerons peut-être le bruit lointain des tambours indiquant que l’Oncle Sam bat en retraite. Le célèbre stratège russe, Boris Kagarlitsky, dans un article au style provocateur selon son habitude, nous donne un aperçu des tractations et manoeuvres extrêmement complexes qui ont lieu en Ukraine de l’est dans le but de créer un terrain propice aux négociations de Minsk mardi prochain. Une chose est sure, le Kremlin a plus d’un atout dans sa manche.

M. K. Bhadrakumar
Traduit par Dominique Muselet pour vineyardsaker.fr

Source :  Endgame begins in Ukraine (Indian Punchline, anglais, 22-08-2014)


KIEV PARADE. SES SOUDARDS PRISONNIERS DEFILENT A DONETSK !

Luc MICHEL/ En Bref/

Avec AFP – LVDLR/ 2014 08 24/

La Junte de Kiev paradait ce jour de fête nationale.

L’Armée populaire du Donbass a exhibé ce dimanche devant la foule ses prisonniers de

guerre ukrainiens dans son fief de Donetsk (photos 1 et 2), un pied de nez aux autorités de

Kiev qui célébraient la fête de l’Indépendance avec un défilé militaire dans la capitale de

l’Ukraine.

Une centaine de soldats, capturés au cours des combats qui font rage dans l’est de l’Ukraine

depuis plus de quatre mois (certains en uniformes américains livrés par Obama), ont été

présentés sur la place Lénine dans le centre-ville, sous les huées de plusieurs milliers de

personnes qui s’y sont rassemblées aux cris de « fascistes, fascistes! « .

Ce défilé est largement inspiré de la « parade des vaincus » organisée le 17 juillet 1944 dans le

centre de Moscou lorsque le pouvoir soviétique avait fait défiler plus de 50.000 prisonniers de

guerre allemands devant une foule hurlant « fascistes, fascistes! « .

S’y ajoute une spectaculaire exposition de matériel blindé de Kiev détruit (photos 3 et 4) …

Les médias de l’OTAN sont contraint de mettre en parallèle les deux défilés (par exemple

le grand quotidien bruxellois LA LIBRE Belgique, pro Kiev, fait sa Une avec le défilé de

Donetsk – photo 5). Donetsk a encore gagné la bataille des médias.

Kiev parade. Cette semaine des hackers du groupe « Cyber Berkut » ont pénétré sur le site du

ministère de la guerre ukrainien et on révélé que loin des « 722 » tués officiels de la Junte de

Kiev (chiffre repris encore ce jour par les médiamenteurs de l’AFP), les pertes – tués, blessés,

disparus, prisonniers – étaient de plus de 22.000 hommes, y compris 8.000 déserteurs.

Lors de la liquidation du « chaudron sud », en face de Saur-Mogila, le « groupe blindé sud »

de Kiev a été exterminé, 74 rescapés sur 4.500 …

Pendant que Kiev parade, l’Armée de la DNR, elle, est en pleine contre-offensive. Y compris

vers Mariupol et la Côte d’Azov.

Et un nouveau chaudron s’est constitué : les localités d’Ambrosivka, de Kouteïnikovo, de

Blagodatnaïa sont complètement encerclées par les forces de la DNR. 4000 militaires des

forces de sécurité ukrainiennes se trouvent dans l’encerclement. Une seule alternative : se

rendre ou être anéanties …

Happy national day, M. Porochenko …

Luc MICHEL

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Ukraine defiant on national day, rebels parade captives

Reuters, 24 août 2014,  RICHARD BALMFORTH AND THOMAS GROVE

 

Ukraine marked its independence day on Sunday with a military march-past in Kiev intended to send a message of defiance to Russia, but pro-Moscow rebels countered by parading captured Ukrainian troops through the streets of their main stronghold.

 

The rival events highlighted the divide that will have to be bridged if a compromise on Ukraine is to be reached on Tuesday when Russian President Vladimir Putin meets his Ukrainian counterpart Petro Poroshenko for the first time in months.

German Chancellor Angela Merkel, who visited Kiev on Saturday to try to lay the ground-work for a peace deal, said Tuesday’s talks were unlikely to produce a breakthrough.

Kiev’s forces are trying to crush a pro-Moscow separatist revolt in the east of Ukraine, and on Sunday intense artillery fire could be heard around the main rebel bastion of Donetsk.

On Independence Square in the Ukrainian capital Kiev — scene of protests that pushed out a Moscow-backed president in February and precipitated the current crisis — President Poroshenko reviewed columns of men and armoured vehicles.

Some of the troops in the march-past were shortly heading to the front line in eastern Ukraine, Poroshenko said.

In an emotional speech, he said his country was fighting « a war against external aggression, for Ukraine, for its freedom, for its people, for independence ».

« It is clear that in the foreseeable future, unfortunately, a constant military threat will hang over Ukraine. And we need to learn not only to live with this, but also to be always prepared to defend the independence of our country, » he said.

Poroshenko announced about $3 billion would be spent on re-equipping the army in 2015-2017. Ukraine’s armed forces are only a fraction of the size of those in Russia.

After Ukraine’s previous president, Viktor Yanukovich, fled to Russia, Moscow annexed Ukraine’s Crimea peninsula in March and parts of the Russian-speaking east rebelled against Kiev.

Kiev and its Western allies accuse Moscow of funnelling weapons and men secretly into eastern Ukraine to shore up the struggling rebellion, a claim Moscow denies. Russia has called for an urgent ceasefire to provide help to trapped civilians.

POWS PARADED

In separatist-held Donetsk, about 100 people introduced over a public address system as Ukrainian prisoners-of-war were marched through the city’s central Lenin Square on Sunday.

They looked dirty and unshaven and bowed their heads as they passed. Some had bandaged arms and heads. They were guarded by rebel fighters with guns, their bayonets fixed.

People who came to watch the parade shouted « fascists! » and « murderers! » and some threw bottles at the POWs. Two street-cleaning machines followed the column, spraying water on to the street in a theatrical gesture to indicate the men were unclean.

Earlier on Sunday, artillery shells hit the grounds of one of Donetsk’s biggest hospitals. Authorities in Kiev deny targeting civilian areas.

« This is no independence day. This is a plague on our land, the fascists who have taken control of Kiev who are now shooting at hospitals and morgues, » said Grigory, 71, at a display of captured military hardware in central Donetsk.

Diplomats say Tuesday’s meeting between Putin and Poroshenko in the Belarussian capital Minsk may provide the best chance yet of ending a conflict that has left ties between Moscow and the West at their most toxic since the Cold War and has sparked sanctions that are hurting the Russian and European economies.

The two presidents last met in June in a frosty encounter in Normandy, France, at commemorations to mark the World War Two D-Day landings. They did not shake hands. Since then, the momentum in the conflict has tilted in Ukraine’s favour.

With strong Western backing and progress on the battlefield, Kiev is now in a much stronger position. Putin, meanwhile, faces the stark choice of a humiliating defeat for the rebels or giving them direct help and so risking further sanctions that will inflict deeper pain on his economy.

The meeting in Minsk « certainly won’t result in a breakthrough, » Merkel told Germany’s ARD television. « But you have to talk to each other if you want to find solutions. »

The European Union’s chief diplomat, Catherine Ashton, will be at the meeting to help mediate. On Sunday, Ashton said the meeting provided « an opportunity we should not miss ».

FIGHTING

The sound of shelling in Donetsk on Sunday was unusually intense, with rebels saying the Ukrainian troops were trying to score a victory to mark their national day.

Separatist commanders said they were holding off the attacks and were launching their own counter-assaults.

Alexander Zakharchenko, prime minister of the self-proclaimed ‘Donetsk People’s Republic’, said his forces had launched a counter-attack and were fighting to take the town of Olenivka, about 20 km (12 miles) south of Donetsk.

« I don’t want to fight, I don’t want to kill anyone, but I will fight to the last for my land, » he told reporters. « We want to live the way we want to live on our own soil. »

The Ukrainian military authorities said they had been making more advances on the battlefield, though the rebel collapse some in Kiev had predicted has not materialised.

Ukraine’s border guard service said there had been several rounds of shelling into Ukraine from Russian artillery units, echoing similar allegations made by NATO officials.

Officials in Kiev said 722 people with Ukrainian government forces had died to date, a jump from 568 announced on Aug. 11.

(Additional reporting by Natalia Zinets; and Alessandra Prentice in Kiev, Michael Shields in Vienna, Madeline Chambers in Berlin, Anton Zverev and Maria Tsvetkova in Donetsk, Ukraine, and Polina Devitt in Moscow; Writing by Christian Lowe; Editing by Gareth Jones)


Nouveau mystérieux raid aérien à Tripoli

TRIPOLI (Reuters) – De avions de chasse non identifiés ont mené un nouveau raid sur Tripoli, dimanche, au lendemain de l’annonce de la prise de l’aéroport de la capitale libyenne par des miliciens islamistes.

Des habitants de Tripoli ont dit avoir entendu des avions survoler la ville et des explosions à l’aube. Aucune autre information n’est disponible pour le moment.

C’est le troisième raid de ce genre en moins d’une semaine. Les deux précédents avaient visé des positions de la milice de Misrata qui a dit avoir conquis l’aéroport, samedi soir, après plus d’un mois de combats contre des miliciens de Zentane, appuyés par d’anciens membres des forces de Mouammar Kadhafi.

Ces raids ont été revendiqués par les forces fidèles au général rebelle Khalifa Haftar, qui a déclaré la guerre aux islamistes à Benghazi, dans l’Est. Des experts ont cependant exprimé des doutes sur la capacité de la chasse libyenne à mener de telles opérations.

Les miliciens de Misrata ont de leur côté accusé l’Egypte et les Emirats arabes unis, deux pays qui ont lancé une répression contre leurs propres islamistes. Le Caire a démenti. Le gouvernement libyen a dit ne pas savoir qui est à l’origine de ces attaques.

(Heba al Shibani, Tangi Salaün pour le service français)

 


Tchourkine a qualifié une réunion du CS de l’ONU du «royaume des miroirs tordus»

La Voix de la Russie, 23 août 2014

 

Le débat au Conseil de sécurité des Nations Unies sur l’Ukraine qui s’est déroulé vendredi ressemblait au « Royaume des miroirs tordus », a déclaré aux journalistes le représentant permanent de la Russie à l’Organisation, Vitali Tchourkine.

 

Selon Tchourkine, un certain nombre de membres du Conseil étaient préoccupés par la situation autour du convoi russe qui a livré de l’aide humanitaire à Lougansk, et non pas par la catastrophe humanitaire dans l’Est du pays.

Le diplomate russe a déclaré aux membres du Conseil de sécurité que la Russie avait envoyé de l’aide humanitaire à l’Est de l’Ukraine après avoir reçu le 12 août l’autorisation officielle de Kiev, et « si il utilise des arguments mensongers, c’est son problème ».

Tchourkine a rappelé qu’une « innovation juridique » avait été créée récemment au Conseil de sécurité de l’ONU, il s’agissait de l’adoption d’une résolution sur l’acheminement de l’aide humanitaire en Syrie par sa frontière sans le consentement du gouvernement de Damas.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_08_23/Tchourkine-a-qualifie-une-reunion-du-Conseil-de-securite-de-lONU-du-royaume-des-miroirs-tordus-9986/

 


AIDE HUMANITAIRE AU DONBASS : LES MASQUENT KIEV, VARSOVIE ET BRUXELLES TOMBENT DEFINITIVEMENT !

Luc MICHEL/ En Bref /

Avec RIA Novosti – PCN-SPO/ 2014 08 23/

Le ministre ukrainien de la Défense de la Junte de Kiev, Valeriy Geleteï, menace de

représailles le convoi humanitaire russe, civil et non armé. Il a déclaré qu’il y aura une «

réaction appropriée » au déplacement sur le territoire de l’Ukraine du convoi humanitaire

russe.« Attendons un peu , et la réaction sera appropriée », a déclaré le ministre ce vendredi

devant les journalistes.

De son côté, l’Union européenne, petite putain vieillie aux ordres du proxénète Obama,

a qualifié « l’envoi du convois humanitaire russe sans l’accompagnement du Comité

international de la Croix-Rouge de violation de la frontière ukrainienne » et a encouragé les

autorités russes à changer d’avis . C’est le refus de Kiev de garantir la sécurité du convoi qui a

écarté le CICR …

Le ministère polonais de la Défense, lui, est en train d’envoyer des convois humanitaires …

destinés aux militaires ukrainiens, rapporte son site. Aider les bourreaux de Kiev et laisser le

peuple du Donbass sans aide face à ce qui s’apparente à quelque chose entre la purification

ethnique et le génocide ! Varsovie, qui aide les héritiers de Bandera amenés au pouvoir par

le putsch du 21 février, avec l’aide de l’OTAN, a bien oublié les centaines de milliers de

Polonais exterminés dans les pogroms banderistes de 1941-45 …

MOSCOU CHOISI L’ACTION HUMANITAIRE

Les premiers camions Kamaz du convoi humanitaire russe destiné aux habitants du sud-est

de l’Ukraine sont malgré tout, et contre le sabotage des occidentaux et de la Junte, arrivés à

Lougansk, ont annoncé ce vendredi les dirigeants de la République Populaire de Lougansk

(LNR). Le convoi humanitaire russe, qui se trouvait depuis plusieurs jours près de la frontière

ukrainienne, a franchi vendredi la frontière et s’est mis en route vers Lougansk.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que « Kiev faisait traîner en longueur

la procédure de contrôle douanier du fret humanitaire ». Les autorités russes ont mis en

garde vendredi la partie ukrainienne « contre toute tentative de faire échouer cette mission

strictement humanitaire organisée sous l’égide du Comité international de la Croix-Rouge

(CICR) et au terme d’entretiens avec l’Ukraine ». Le ministère russe des Affaires étrangères a

rappelé que « le CICR avait reçu une liste des produits acheminés et a approuvé l’itinéraire du

convoi ».

Le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov a démenti jeudi les déclarations

faites par les dirigeants de plusieurs pays de l’UE et de l’OTAN et portant sur une possible

intervention militaire russe en Ukraine « sous prétexte d’une opération humanitaire ». Il a

qualifié ces propos de « spéculations ». Selon M.Antonov, les Kamaz russes transportant

l’aide humanitaire « ont été inspectés à plusieurs reprises et ces contrôles n’ont révélé rien

d’illégal ». Il a souligné « qu’aucune escorte militaire n’était prévue pour protéger le convoi

humanitaire russe sur le territoire ukrainien ».

Le ministère russe des Affaires étrangères a précisé que la Russie ne pouvaitt plus rester

indifférent face à la situation catastrophique de la population civile dans le Sud-est de

l’Ukraine, opposée aux autorités ukrainiennes. « Faire appel aux normes du droit international

que nous avons toujours respectées, que nous respectons et que nous respecterons toujours,

c’est vraiment blâmer celui qui est innocent. Nous agissons en respectant entièrement les

normes du droit humanitaire international », mentionne la déclaration du vice-ministre des

Affaires étrangères Sergueï Riabkov concernant la livraison de l’aide humanitaire dans les

régions au Sud-Еst de l’Ukraine.

Le convoi russe comprend 280 camions Kamaz blancs transportant des denrées alimentaires,

dont 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 54 tonnes d’équipements médicaux et de

médicaments, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes de différentes puissances.

Les camions ont quitté la région de Moscou le 12 août.

Intolérable pour Kiev et Bruxelles !

Luc MICHEL

http://www.lucmichel.net/2014/08/22/lucmichel-net-aide-humanitaire-au-donbass-les-
masquent-de-kiev-varsovie-et-bruxelles-tombent-definitivement/

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La résolution internationale de lutte contre l’EIIL* vérité ou duperie?

par Dr. Amin HOTEIT

Ces derniers jours ont vu l’Occident adopter deux positions à l’encontre de «Daech», le créateur du califat Islamique en Irak et en Syrie [EIIL]; la première s’étant traduite par des frappes aériennes US sur le nord de l’Irak à la frontière du Kurdistan; la seconde s’étant soldée par une résolution du Conseil de sécurité contre «Daech» et «Jabhat al-Nosra».

Certains pourraient expliquer ces prises de position par le fait que l’Occident aurait finalement décidé d’admettre la vérité et de s’attaquer sérieusement au terrorisme pratiqué par ces deux organisations. Est-ce le cas?

En réponse, nous disons qu’un dossier ne se lit pas en partant de la dernière page, voire de la dernière ligne, mais qu’il nous faut lier les choses les unes aux autres, respecter le passé pour comprendre le présent et prévoir l’avenir, et ramener le secondaire à l’essentiel pour en déduire le véritable objectif.

Par conséquent, nous devons partir d’une vérité, reconnue par tous, qui se résume à dire que l’émergence de ces deux organisations terroristes est indissociable de l’Occident, de ses alliés et de ses instruments régionaux, étant donné qu’il est désormais incontestablement établi et largement documenté que la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar sont les pays qui ont parrainé, financé, et couvé ces deux organisations dans l’espoir d’abattre l’État syrien et de l’extirper en tant que citadelle médiane de l’Axe de la résistance, en prélude à l’anéantissement de l’ensemble des chainons de cet Axe, comme le voudrait le projet étasuniéno-sioniste. Autant de vérités démasquées qui ne peuvent même plus échapper aux gens ordinaires ou à ceux qui ne souhaitent pas faire l’effort de consacrer un peu de leur temps aux questions politiques et stratégiques.

D’autre part et sur la base de preuves tangibles, il est évident que le lâchage de Daech sur la Syrie, et à partir de là sur l’Irak, est survenu:

  • en premier lieu dans un contexte que nous pouvons désigner par «la stratégie de l’ordre serré» contre l’Axe de la résistance; ce qui nous rappelle l’opération adoptée par    M. Bachir Gemayel pendant la guerre civile lorsqu’il a appelé à «l’unification de tous les fusils chrétiens», opération qui a conduit à la formation des «Forces libanaises» et à son élection, en tant que leur commandant en chef, à la présidence de la République au cours de l’invasion israélienne du Liban en 19821.
  • en second lieu dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau plan USconsistant à saigner l’Axe de la résistance et de couper son cordon matériel avec la Résistance palestinienne à Gaza; un plan que Daech s’est chargé d’exécuter en Irak, en Syrie, au Liban et qu’Israël s’est chargé d’exécuter à Gaza.

C’est pourquoi, bien que certains pourraient penser que l’Occident refuse le comportement criminel de Daech et qu’il s’est effectivement décidé à le combattre autant par des frappes aériennes que par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, nous pensons qu’il serait prudent d’aller au-delà de l’arbre qui cache la forêt et, en l’occurrence, de nous méfier des pièges tendus par les Occidentaux. En effet:

 

Les frappes aériennes étasuniennes sur l’Irak:

Nous ne croyons absolument pas que les frappes aériennes sur l’Irak aient été exécutées pour la sécurité et la souveraineté de l’Irak ou, comme le prétendent certains politiciens irakiens qui cherchent à les justifier, conformément au prétendu accord stratégique du dit «Contrat sécuritaire américano-irakien». Si tel était le cas, les États-Unis auraient frappé au moment où les autorités irakiennes ont officiellement demandé leur aide pour contrer l’avancée de L’EIIL2 au lendemain de la mise en scène de «l’invasion daéchienne de Mossoul»3 ou, tout au moins, quand leurs satellites ont enregistré l’exécution de 1.700 personnes dans Mossoul et ses environs, ou encore lorsqu’ils ont eu confirmation des actes génocidaires et crimes contre l’humanité commis par Daech contre les Yézidis à Sinjar et contre les chrétiens ou d’autres minorités tout autour de Mossoul. Mais rien de tout cela n’a eu lieu. En revanche, Obama a clairement déclaré que «les États-Unis ont un intérêt stratégique à arrêter les avancées de l’EIIL et qu’ils ne serviraient pas de forces aériennes aux chiites irakiens ou à toute autre faction»4.

C’est à la lumière de cette déclaration que nous devons interpréter les frappes aériennes en Irak. Nous n’irons pas jusqu’à dire que les États-Unis, qui ont créé et nourri l’organisation terroriste Al-Qaïda et ses diverses branches, se sont retournés contre leur créature en fin de parcours. Mais nous disons que c’est parce qu’ils ont vu leurs intérêts menacés par des «éléments indisciplinés» au sein de Daech, qu’ils ont lancé leur aviation pour à la fois:

  • punir les dévoyés et rappeler à Daech les limites politiques et terrestres fixées au préalable,
  • se disculper face aux accusations de nombre d’analystes et de chercheurs qui les jugent responsables du terrorisme de Daech,
  • s’assurer de l’intégrité des frontières du Kurdistan irakien qu’ils n’ont cessé d’utiliser contre notre région tel un poignard planté à mi-chemin entre indépendance inachevée vis-à-vis de l’Irak et rétablissement impossible de son lien organique avec l’État central irakien, d’où le nouveau concept d’«État quasi-indépendant»!

Ceci sans omettre la possibilité pour les États-Unis de créer un précédent sur lequel ils pourraient s’appuyer, plus tard, pour justifier une intervention militaire en Syrie sous prétexte de frapper Daech, puis laisser la situation évoluer dans le sens souhaité sans avoir à se heurter à n’importe quel obstacle d’où qu’il vienne. C’est, à notre avis, la raison de l’adoption de la Résolution du Conseil de sécurité et c’est ce que nous nous proposons de démontrer.

 

La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU N° 21705

Cette résolution -dont le projet a été soumis au Conseil de sécurité par l’Occident et sous la présidence de la Grande-Bretagne- aussi importante soit-elle d’un point de vue principiel, ne remédie en rien au problème. Certes, elle condamne Daech et Al-Nosra ainsi que tous ceux qui les soutiennent, invite à les combattre, appelle à l’interdiction de leur financement direct ou indirect, de leur armement, de leur acheminement, etc., mais une étude détaillée et approfondie nous fait penser à la fable de la montagne ayant accouché d’une souris!

En effet, malgré son importance juridique, cette résolution est vide de tout processus opérationnel et de tout ce qui pourrait amener à demander des comptes aux États qui soutiennent Daech et facilitent ses opérations criminelles, alors que le monde entier est désormais au courant, tout du moins, du rôle joué par la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar hier et aujourd’hui.

À cela, il nous faut ajouter, l’irritation manifeste du président britannique de la séance du Conseil de sécurité devant les interventions des délégués de la Syrie6 et de l’Irak, irritation interprétée comme un refus de permettre le moindre éclairage sur les lacunes de la résolution et ce qu’elle pouvait dissimuler.

C’est pourquoi et en dépit de tout ce qui a été dit à propos de cette résolution, nous pensons que son seul point positif est la reconnaissance unanime, par tous les membres du Conseil de sécurité, de la véracité des déclarations antérieures de la Syrie quant au caractère terroriste des deux organisations précitées. Ce qui implique que la Syrie subit une agression étrangère terroriste et non une révolution populaire, comme certains États membres de ce même Conseil de sécurité continuent de le prétendre!

Mis à part ce constat, nous ne voyons dans cette résolution rien qui puisse donner satisfaction ou inspirer un sérieux espoir quant à la volonté de l’Occident de lutter contre le terrorisme. À ce propos, nous profitons de cette occasion pour poser quelques questions à ceux qui ont été les inspirateurs du projet de cette résolution et qui ont poussé à son adoption, donc aux États-Unis et à la Grande-Bretagne en particulier:

  1. Pourquoi Abou Bakr al-Baghdadi et ses 12 collaborateurs immédiats ne figurent-ils pas sur la liste du terrorisme international? Pourquoi n’a-t-on pas gelé leurs avoirs? Pourquoi n’ont-ils pas été déférés devant la Cour pénale internationale par décision du Conseil de sécurité? Cette dernière décision aurait-elle été compromettante pour les fonctionnaires US photographiés en compagnie d’Al-Baghdadi et d’autres?
  2. Qui fournit à Daech les cartes détaillées des territoires syrien et irakien? Qui précise à Daech les points forts de la structure défensive à éviter et les points faibles à infiltrer dans ces deux pays? Qui planifie les invasions de Daech en fonction de ces renseignements? N’est-ce pas les forces qui possèdent des satellites braqués sur la région et les agences de renseignement internationales, notamment celles des États-Unis et de l’OTAN?
  3. La Turquie, membre de l’OTAN, n’est-elle pas le seul pays à travers lequel transite le pétrole volé, en Syrie et en Irak, pour être vendu sur le marché international et notamment à l’Europe; ce qui rapporterait à Daechtrois millions de dollars par jour? Pourquoi ne pas prendre des mesures radicales contre la Turquie pour arrêter cela?
  4. La Turquie n’est-elle pas désormais le principal point de passage des terroristes de Daech vers la Syrie et l’Irak? Pourquoi ne pas leur interdire ses ports et aéroports? Pourquoi ne lui adresse-t-on pas un simple blâme?
  5. N’est-il pas notoirement établi que le Qatar, l’Arabie saoudite et d’autres États du Golfe financent en permanence ces deux organisations terroristes qui ont justement adopté l’idéologie du wahhabisme allié auxUSA?7.

Beaucoup de questions à poser avec à chaque fois des réponses qui indiquent que si l’Occident en général et les États-Unis en particulier avaient sérieusement voulu combattre le terrorisme de Daech et de Jabhat al-Nosra, ils auraient pu tarir les sources de leur force en quelques mois, si bien que nous n’aurions même pas besoin d’une quelconque résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. Les États-Unis et leurs alliés dans l’OTAN ainsi que les états régionaux, qui leur sont inféodés, en seraient capables à partir du moment où ils le décideraient. Mais la décision devrait venir des États-Unis et elle ne viendra pas, car les États-Unis voit toujours dans le terrorisme, et ses bandes armées, son «armée secrète» qui lui permet d’atteindre des objectifs que son armée conventionnelle est incapable d’atteindre!

Finalement, la résolution N° 2170 s’explique par le fait que l’Occident, qui porte la responsabilité physique et morale des crimes de Daech et deJabhat al-Nosra, a cherché à se disculper de son propre crime en le niant, tout en créant un précédent qui justifierait des frappes aériennes US sur le territoire syrien sous couvert de la guerre contre Daech… et c’est contre cela que nous devons prévenir!

 

18/08/2014

Notes:

  1. Opération Paix en Galilée ou Invasion du Liban de 1982 : Le 6 Juin 1982, l’armée israélienne envahit le sud du Liban, officiellement dans le but de faire cesser les attaques palestiniennes de l’OLP lancées depuis le Liban…
  2. L’Irak demande aux États-Unis d’intervenir contre les djihadistes

http://www.lesoir.be/576062/article/actu

alite/monde/2014-06-18/l-irak-demande-aux-etats-unis-d-intervenir-contre-djihad

istes

  1. Quels sont les buts de la mise en scène de l’invasion de l’Irak par l’EIIL?

http://www.comite-valmy.org/spip.php ?article4726

  1. Obama Vows To Continue Iraq Air Strikes ’If Necessary’

/www.defensenews.com/article/201 4080

9/DEFREG04/308090014/Obama-Vows-Continue-Iraq-Air-Strikes-Necessary-

  1. La résolution N°2170: le conseil de sécurité adopte à l’unanimité une résolution sur l’interdiction de tout support à «l’EIIL» et au «front Nosra» http://www.sana.sy/fr/ ?p=8681
  2. Vidéo: Intervention du Dr Bachar al-Jaafari, délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, suite à l’adoption de la résolution 2170

https://www.youtube.com/watch ?feature

=player_embedded&v=s4IzgpvOetw

  1. US Sponsored “Islamic Fundamentalism”: The Roots of the US-Wahhabi Alliance

http://www.globalresearch.ca/us-sponsor

ed-islamic-fundamentalism-the-roots-of-t

h e-us-wahhabi-alliance/5303558

 

* Note du BIP

Daechs, ISIS, ISIL, Dawla, EIIL EI, Califat islamique… sont la même organisation

 

 

 

Le Docteur Amin HOTEIT est libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.

Mise en ligne CV: 21 août 2014

 

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[Al-Thawra, al Wehda, Syrie

http://thawra.alwehda.gov.sy/_print_veiw.asp ?FileName=9743819720140818002513]

[Traduction Mouna ALNO-NAKHAL]


La Transnistrie émet des pièces de monnaie en matériaux composites

Ria Novosti, 22 août 2014

La Banque républicaine de Transnistrie, république autoproclamée sur le territoire moldave, a mis en circulation vendredi des pièces de monnaie réalisées en matériaux composites, a annoncé le service de presse de la banque.

« Aucun pays du monde ne fabrique pas de telles pièces. C’est nouveau pour la Transnistrie, mais aussi pour la communauté bancaire internationale. Ces pièces ont été conçues par nos collègues russes et nous sommes les premiers à les mettre en circulation », a indiqué Olga Radoulova, première vice-présidente de la Banque république de Transnistrie.

Les pièces de 1, 3, 5 et 10 roubles transnistriens sont de formes géométriques et de couleurs différentes. 

La pièce d’un rouble, de forme ronde, représente le généralissime de l’Empire russe Alexandre Souvorov. La pièce de 3 roubles, de forme carrée, représente Franz De Volant, architecte de la forteresse de Tiraspol. La pièce de 5 roubles, qui a la forme d’un pentagone, représente Petr Roumiantsev, maréchal russe sous le règne de Catherine 1ère. La pièce de 10 roubles en forme d’hexagone représente l’impératrice russe Catherine II.

La Banque a décidé de lancer des pièces de monnaie innovantes à l’occasion du 20e anniversaire de la monnaie nationale de la république autoproclamée. Le cours de la monnaie nationale se situe autour des 11 roubles transnistriens pour un dollar américain.

Peuplée à 60% de Russes et d’Ukrainiens ethniques, la république moldave de Transnistrie s’est formée en 1990, un an avant la chute de l’URSS. Les régions sécessionnistes moldaves de la rive gauche du Dniestr étaient alarmées par les déclarations des milieux radicaux de Chisinau sur le rattachement possible de la Moldavie à la Roumanie. La Moldavie a perdu le contrôle de la Transnistrie en 1992, après avoir échoué à régler le problème par la force. La paix dans la zone du conflit transnistrien est assurée par une Force multinationale comprenant des contingents russe, moldave et transnistrien. 

Lors d’un référendum organisé en 2006, 97,2% des habitants de la Transnistrie se sont prononcés pour l’indépendance de la région vis-à-vis de Chisinau et pour son rattachement ultérieur à la Fédération de Russie.