Ukraine : Antifascistes européens réveillez-vous ! La peste brune est de retour…

Mondialisation, 12 mars 2014

Cette fois il n’y a pas de doute : Monstrueuse et horrible, la menace fasciste est de retour, sans que notre Europe se scandalise outre mesure. La preuve ? Des nazis purs sangs, qui se revendiquent du IIIème Reich et de ses divisions SS et devant lesquels les brutes de l’Aube Dorée grecque font presque figure d’enfants de chœur, occupent des postes parmi les plus névralgiques (ordre public, défense, justice) dans le gouvernement intérimaire ukrainien ! Et en plus, leur présence dans ce gouvernement ne choque point ni nos médias qui se hâtent de les baptiser… « nationalistes » ni nos chers dirigeants européens de tout poil (sociaux-démocrates inclus) qui s’empressent de les reconnaitre comme partenaires tout a fait fréquentables.

En somme, c’est comme si le procès de Nuremberg n’avait jamais existé ! Mais, ce n’est pas tout. Le pire est que les acolytes de ces revenants d’un monde qu’on croyait –à tort- disparu a jamais, se comptent désormais par milliers, se baladent armés jusqu’aux dents dans les rues de Kiev et de Lviv et surtout, sont en train de gagner la confiance d’un très grand nombre de leurs compatriotes. Car paradoxe ou pas, c’est malheureusement un fait que cette révolte authentiquement populaire qui vient de balayer le régime de Yanoucovitch, comprend parmi ses dirigeants les nostalgiques de la collaboration banderiste de Svoboda et –surtout- les néonazis en plein ascension de Praviy Sektor.

Alors, si ces Svoboda et Praviy Sektor font partie du gouvernement ukrainien sans que nos dirigeants européens et nord-américains – comme d’ailleurs nos grands médias et autres institutions internationales – s’en émeuvent trop, ne soyons pas surpris si tout ce beau monde néolibéral accepte demain sans broncher la présence d’un parti comme l’Aube Dorée dans un futur gouvernement grec. Si Dmytro Yarosh, chef de Praviy Sektor, devient le second de Andriy Parubi (d’ailleurs, lui-même fondateur du parti national-socialiste d’Ukraine) a la tête du Conseil de Sécurité Ukrainien, alors pourquoi pas demain le führer de l’Aube Dorée N. Mihaloliakos a la tête du ministère de la défense ou de l’ordre public grec ? Voila donc une raison de plus qui nous fait considérer ce qui se passe actuellement en Ukraine comme un véritable tournant dans l’histoire européenne d’après guerre, un immense saut qualitatif de la menace néofasciste qui pèse désormais sur nous tous.

Mais, il ne s’agit pas seulement de ça. Indépendamment de la tournure que vont prendre les événements qui voient s’ affronter sur le sol ukrainien non seulement la Russie et l’Ukraine (tout autant réactionnaires et inféodées aux oligarques) mais aussi les grandes puissances impérialistes de notre temps, tout indique que les néonazis ukrainiens, déjà puissants, seront les seuls à profiter des ravages que ne manqueront de provoquer tant les politiques d’austérité du FMI que les vents guerriers et nationalistes qui balaient la région. Les conséquences sont tout à fait prévisibles : Les néonazis ukrainiens en armes seront vraisemblablement en mesure d’étendre leur influence bien plus loin que l’est européen et de gangrener l’ensemble de notre continent ! Comment ? Tout d’abord, en imposant, à l’intérieur du camp de l’extrême droite européenne en pleine ascension, des rapports de force favorables au néonazisme militant. Ensuite, en servant comme modèle à exporter au moins dans les pays avoisinants (Grèce inclue) déjà frappées de plein fouet par les politiques d’austérité et déjà contaminées par les virus racistes, homophobes, antisémites et néofascistes. Et évidemment, sans oublier « l’argument » de taille que constituent les milliers et milliers d’armes -lourdes inclues- en leur possession qui d’ailleurs ne manqueront de se faire exporter. La conclusion crève les yeux : C’est l’ensemble du paysage, des équilibres et des rapports de force politiques en l’Europe qui seront immanquablement transformés, aux dépens de syndicats ouvriers, des organisations de gauche et des mouvements sociaux. En mots simple, il y a déjà de quoi faire des cauchemars…

Alors, que faut-il de plus pour que la gauche européenne sorte de sa torpeur actuelle, sonne l’alarme, se mobilise d’urgence et prenne le plus vite possible la seule initiative capable de contenir le tsunami fasciste et fascistoïde qui s’approche : une initiative qui ne peut que viser la création d’un mouvement antifasciste européen, unitaire, démocratique, radical, de longue durée et de masse, qui combine la lutte contre les politiques néolibérales d’austérité draconienne avec la lutte contre la peste brune partout où elle se manifeste. L’heure n’est plus ni aux tergiversations, ni a l’illusion que tout ça se déroule loin de chez nous, ni a l’alibi du train-train antifasciste qui consiste à lutter dans son quartier ou même dans son pays, en s’en foutant éperdument de ce qui se passe de l’autre cote de la frontière. D’abord, parce que même avant l’alarme néonazi ukrainien, la situation en Europe occidentale était –et reste- plus qu’alarmante justifiant pleinement la mobilisation générale contre la montée impétueuse de l’extrême droite. Et ensuite, parce que si nécessaires qu’elles soient, les luttes et les campagnes antifascistes nationales ou régionales ne suffisent plus, ne sont pas a la hauteur des circonstances actuelles tout a fait exceptionnelles et historiques.

En d’autres mots, antifascistes d’Europe, réveillez-vous car il est déjà minuit moins cinq et l’histoire tend à se répéter aussi tragique que par le passé…

Yorgos Mitralias

Yorgos Mitralias est membre du comité grec de l’initiative du Manifeste Antifasciste Européen (www.antifascismeuropa-ellada.gr)


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Quelques observations concernant l’article Le CNR, les «deux drapeaux», les «quatre sorties» et le socialisme; entretien avec Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF dans Étincelles, n° 27 de février 2014*

Il fut un temps ou le terme de «gauche» méritait le qualificatif de «progrès», mais désormais ce temps est révolu. La gauche a repris le colonialisme à son compte, et en obéissance à la bourgeoisie et ses «partenaires» de l’Union européenne et de l’OTAN, conduit une politique, économique, militaire et culturelle que ces derniers lui imposent. L’usage, dans le contexte actuel, par des communistes, de ces deux termes comme synonymes, dénote soit un attachement nostalgique à l’époque où c’était le cas, soit à la pensée que la gauche d’aujourd’hui serait toujours progressiste. Être de gauche, signifie être politiquement attaché aux sièges parlementaires de gauche. Peut-on être d’une gauche citoyenne progressiste en dépit de l’absence d’un parti politique de gauche progressiste? Pour appeler un chat un chat, la lutte des classes ne s’exerce pas entre les occupants de sièges parlementaires de gauche et ceux de droite, mais entre les forces du progrès et celles de la réaction, le prolétariat contre la bourgeoisie, le socialisme contre le capitalisme. De surcroît, ce lien, qui est aussi émotionnel, qui lie les communistes à «la gauche», ostensiblement pour tirer ceux qui sont à leur droite vers le progrès, sert aussi pour attirer par des compromis les communistes dans l’autre sens, vers la réaction, et tant que nous n’aurons pas la force, ou suffisamment de contrepoids, nous serons inéluctablement dans le temps attirés vers la droite, jusqu’à ce que pour défendre nos principes nous rompions ce néfaste lien. Nous ne sommes pas obligés ou tenus par nos principes communistes de suivre constamment et de manière persistante les orientations réactionnaires de la «gauche» où de ceux qui se disent «de gauche», il n’y a pas de pacte. Nous pouvons nous allier ou soutenir des éléments de gauche, de manière conjoncturelle, ponctuelle, par sujet, lorsque cela sert nos objectifs et à condition que nos partenaires soient honnêtes, crédibles et conséquents.

Distinction est faite dans l’entretien entre communistes «mutants» et «non-mutants», les premiers sont écartés alors que les derniers sont acceptés, mais que dire des «communistes» qui ont accepté d’enterrer le centralisme démocratique, la dictature du prolétariat …; cela date de bien des années avant l’arrivée des «mutants». Est-ce avec ces communistes-là que nous arriverons à faire revivre le PCF stalinien et le CNR de 1945.

Aussi concernant les quatre sorties: celles de l‘Euro, de l’UE, de l’OTAN et du Capitalisme; bien que je sois entièrement d’accord et n’ayant aucun problème de principe quant à l’usage «d’étapes» ou pas, j’ai néanmoins quelques observations à faire. Premièrement, je ne comprends pas pourquoi il faut se servir du terme «sortie du Capitalisme» pour expliquer qu’il s’agit en fait de «l’entrée en Socialisme» – ce qui pour moi est inconcevable sans «dictature du prolétariat». Telle qu’elle est présentée la «sortie du Capitalisme», le CNR préconisé, est un stade intermédiaire – toujours capitaliste – de compromis républicain avec les forces progressistes, qui serait le préalable à la dictature du prolétariat. Aussi nécessaire que ce stade puisse être, il ne coïncide pas dans le temps, avec la sortie du capitalisme. Le capitalisme peut bien subsister temporairement sous la domination de la dictature du prolétariat, par exemple la NEP en URSS. De plus il faut tenir compte que le CNR en 1945 bénéficiait d’un PCF puissant et crédible – ce qui n’est plus le cas – qui avait porté la résistance française contre le fascisme et était capable de contester le pouvoir, sauf que la puissance militaire des impérialistes – les «forces alliées» – lui auraient réservé le même sort qu’à la résistance grecque. Deuxièmement, je pense aussi, j’en conviens, que dans le contexte actuel nous ne pouvons pas atteindre simultanément les quatre objectifs. Je vois très bien un soutien large et immédiat pour les deux, ou même les trois, premiers mais pas pour «la sortie du Capitalisme», l’organisation et la sensibilisation des masses et surtout des travailleurs, n’est pas encore de niveau. Ce fait est bien reconnu dans l’entretien. Nous ne sommes pas dans une situation révolutionnaire, et même si nous l’étions, nous n’avons pas un parti capable de prendre les rênes en main. Il y a vraiment beaucoup à faire.

La faiblesse dans les rangs des communistes est bien entendu un élément crucial et nous sommes obligés d’en tenir compte constamment devant chaque objectif, chaque alliance, chaque opportunité. Donc «forger de larges alliances dirigées par la classe ouvrière dans le but d’isoler l’ennemi principal…», à l’heure actuelle, pose problème. Ce que nous pouvons faire le plus efficacement possible, considérant nos faibles moyens est, d’agir et d’affirmer nos positions communistes pour que celles-ci soient connues auprès de la classe ouvrière et du peuple en général afin de l’informer, l’attirer, répondre à ses inquiétudes et l’organiser, et par ailleurs, entrer en alliances ponctuelles de manière à accroître notre poids sur les événements sans sacrifier nos principes et notre identité. Par exemple je ne m’amuserai pas à appeler Besancenot du NPA «camarade» considérant le positionnement pro-takfiriste de son organisation par rapport à la Syrie, pas plus que Mélenchon après sa prise de position sur la Libye…, bien que par rapport à son positionnement sur l’Ukraine contre les nazis bandéristes et leurs amis en France nous ne pouvons qu’être d’accord et dans ce cadre-là le considérer comme un allié, sans toutefois le disculper d’avoir fait partie du gouvernement Jospin alors que celui-ci participait au massacre de la Yougoslavie.

Je suis heureux par conséquent que ce thème ait été abordé avec la citation de Lénine: «…toute l’histoire du bolchevisme, avant et après la révolution d’Octobre, abonde en exemples de louvoiement, d’ententes et de compromis avec les autres partis, sans en excepter les partis bourgeois», Maladie infantile du communisme.

Le louvoiement dont parle Lénine est celui imposé par la «faiblesse relative» des forces communistes qui l’oblige – ou tout simplement lui convient mieux que toute alternative – d’entrer dans des alliances, formelles ou pas, délimitées par le cheminement et l’évolution des événements. (Évidemment il n’y a aucune comparaison entre la puissance et les choix possibles du Parti bolchevik de l’époque et le mouvement communiste en France aujourd’hui!)

Il s’agit de savoir, si la sortie de l’Euro de l’UE et de l’Otan – arsenal au service de notre ennemi de classe – est pour nous un objectif stratégique, auquel il faut s’attaquer immédiatement, ou si nous choisissons de n’engager ce combat que lorsque nous serons certains d’atteindre l’objectif par «la porte de gauche».

Nous savons déjà que la sortie «par la porte de droite» du Front national est ambigüe. Citons le passage de l’entretien où «Marine le Pen a répondu clairement à la question de Calvi: «…en cas de référendum est-ce que vous voteriez pour quitter l’Europe? Réponse de MLP: Non, Non, moi je vous dis il y a énormément de points qui doivent être négociés.». Ce qui implique qu’il faudrait encore savoir, s’il y a réellement une sortie «par la porte de droite». Pour conclure, c’est comme si nous attendions la résolution d’une contradiction avant le heurt entre la thèse et l’antithèse, ou que nous mettions la charrue avant les bœufs. Le dilemme ne se situe pas seulement entre la sortie par «la porte de gauche» ou par «la porte de droite» mais entre ces deux voies et une sortie «tout court». Cette dernière option donnerait lieu à un nouveau contexte antagonique. Notre devoir est à mon avis d’œuvrer immédiatement, louvoyer s’il le faut, en direction de ces objectifs, (sortie de l’Euro, de l’UE et de l’OTAN) et quand cela sera fait nous poursuivrons d’autres luttes, libres de changer d’alliances selon les circonstances pour avancer inéluctablement, selon évidemment nos moyens et ceux de nos alliances temporaires, ponctuelles ou permanentes, sur le chemin vers le communisme en passant par le socialisme.

Un autre facteur de la plus grande importance est le développement de conscience de la classe ouvrière, comment la toucher avec une propagande adaptée, la localiser, l’éclairer, l’aider, l’organiser. Comment lui éviter le piège capitaliste de la discrimination et l’irrespect à l’encontre de ses frères, les travailleurs d’autres origines, d’autres cultures. Comment expliquer que le chômage est une absurdité capitaliste et que chaque travailleur est une source de valeur, susceptible de bénéficier à tous, à condition qu’il puisse travailler et gagner sa vie dignement. Il n’y a que le socialisme qui puisse répondre à cela.

Nous sommes orphelins d’un Parti!

Alexandre MOUMBARIS

* Voir aussi: http://www.initiative-communiste.fr/articles/international/prcf-cnr-4sorties_et_revolution_socialiste/


Réponse à un article de La Voix des Communistes

VDC_Ukraine

Votre position, face à l’évolution de conflit ukrainien est stupide, une provocation ou les deux.

Les positions du PCU bien que je préfère celle de PCb de tout l’URSS, sont les plus appropriées – n’avez-vous pas vu les drapeaux rouges et les faucilles et les marteaux sortir dans les manifestations ukrainiennes. Évidemment qu’il s’agit d’une contradiction antagonique inter-impérialiste, mais pas seulement, le prolétariat et le peuple ukrainien et russe ont des enjeux majeurs. Dire que c’est la même chose et de prendre ou de ne pas prendre parti pour les travailleurs et le peuple ukrainien n’a rien de marxiste-léniniste. La lutte de classe réside justement à vaincre l’ennemi extérieur et la bourgeoisie compradore locale qui s’identifie avec les agresseurs occidentaux. La lutte de classe exige selon les circonstances de s’alliances avec la bourgeoisie patriotique et avoir le soutien de la Russie n’est pas plus mal. Cela ramène un peu l’URSS dans ces frontière. Un appel tel que le vôtre œuvre à détacher votre audience des événements en Ukraine et d’affaiblir ainsi la camp du peuple ukrainien et russe, le camp des intérêts de la classe ouvrière et du peuple ukrainien en général. Dans l’avenir la lutte de classes prendra une autre notre forme toujours dans la défense du prolétariat et du peuple travailleur.

Votre attitude est une constante que je trouve condamnable.

Alexandre MOUMBARIS


Nous exposons clairement à l’intérieur du pays et à l’étranger notre position de principe

Bulletin d’Information

Délégation Générale de la République

Populaire Démocratique de Corée en France

No DG – 04 – 14 Paris, le 16 Mars 2014 (Juche 103)

La politique d’hostilité des Etats-Unis contre notre République et leurs actes effectifs visant à

l’écraser politiquement, l’isoler économiquement et l’étrangler militairement prennent une

tournure bien grave, impossible de laisser faire davantage, et face à cette évolution dangereuse

de la situation le comité de la défense nationale de la RPDC a exposé le 14 mars à l’intérieur du

pays et à l’étranger notre position de principe à l’égard de la politique d’hostilité des Etats-
Unis envers notre République en traduisant la volonté unanime de notre Parti et de notre Etat,

de notre Armée et de notre peuple.

1. Les Etats-Unis devraient prendre la décision politique de révoquer totalement leur

politique anachronique d’hostilité contre notre République et toutes les mesures qui en ont

découlé, avant qu’il ne soit trop tard.

La politique d’hostilité des Etats-Unis contre notre République est une des plus féroces qui

vise à démolir notre idéologie et notre régime par la démocratie à l’américaine et l’économie du

marché et à engloutir d’emblée notre nation tout entière et notre territoire.

Mais elle ne peut absolument produire ses effets sur notre pays, notre armée et notre peuple

qui considèrent la souveraineté comme vitale.

Il serait pour les Etats-Unis préférable de révoquer de leur propre gré toutes les mesures

injustes dans leur ensemble avant qu’ils se retrouvent face aux conséquences catastrophiques

de leur politique anachronique d’hostilité contre notre République.

2. Les Etats-Unis doivent avoir une idée et une position justes à l’égard de notre force de

dissuasion nucléaire et se garder de se conduire stupidement en déclarant à tort et à travers

que l’« abandon du nucléaire » est le fondement de leur politique d’hostilité envers notre

République.

Nous sommes entrés faute de mieux en possession de nos propres forces de dissuasion

nucléaires pour garder la souveraineté du pays et de la nation.

Notre armée et notre peuple consentiront à l’avenir aussi des efforts pour réaliser la

dénucléarisation de la péninsule coréenne dont l’essentiel consiste à mettre un terme à la

menace et au chantage nucléaires des Etats-Unis.

Les Etats-Unis doivent retenir bien que notre armée et notre peuple continueront à lutter

pour accroître la force de dissuasion nucléaire d’autodéfense et que nous continuerons à

prendre les mesures supplémentaires destinées à en démontrer la puissance tant que les Etats-
Unis persisteront dans leur menace et leur chantage nucléaires.

3. Les Etats-Unis devraient cesser sur-le-champ la campagne insensée des « droits de

l’homme » qu’ils venaient de déclencher unilatéralement contre nous dans le cadre

d’une nouvelle politique d’hostilité envers notre République.

2

 

Il serait bon pour eux de bien connaître leur situation et de se moucher avant de débiter des

propos extravagants dirigés au ménage d’autrui.

Ils devraient abandonner vite, ne serait-ce qu’un jour de plus tôt, avant qu’il ne soit trop

tard, leur politique d’hostilité périmée contre notre République et en adopter une nouvelle

réaliste. Cela leur serait utile d’ailleurs à assurer la sécurité de leur territoire proprement dit

sans parler de leurs intérêts.

Ils doivent juger avec sang-froid les réalités et prendre une décision politique conforme au

courant de l’époque.

Notre armée et notre peuple qui, sûrs de leur victoire finale, vont de l’avant vigoureusement

ne toléreront absolument pas la politique d’hostilité des Etats-Unis contre notre République et

la mettront complètement en échec.


En Crimée l’UE joue à la balance

La Voix de la Russie, 13 mars 2014

En Crimée l’UE joue à la balance

Lire la suite: http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/74538918/269207881/

Les Etats-Unis sont sur le point de s’embarquer dans une confrontation sans fin avec la Russie au nom des nazillons de Kiev qui, histoire de ne pas perdre la main, dévalisent les banques et distribuent les armes de guerre à leurs joyeux compères.

Les exactions se comptent par centaines dans la capitale de la très européenne Ukraine et les hors-la-loi se la coulent douce sous les yeux d’une population terrorisée. Une seule broutille demeure : les crédits octroyés par les banques occidentales ne le peuvent être accordés que sous caution. Or cette caution est représentée par les grandes entreprises de sidérurgie et le secteur minier du pays se trouvant justement au Sud-Est entre les mains d’une population hostile à Kiev et prête à défendre ses libertés coûte que coûte contre les fascistes. Cette population se sait forte du soutien de la Russie limitrophe et concocte son propre référendum sur le rattachement à la mère de tous les Slaves, la Grande Russie. Non seulement les nazis de Kiev sont isolés mais il y a même les Serbes qui affluent dans la région pour prendre les armes contre les milices nazies et raconter à la population comment ils sont traités par les Européens au Kosovo et en Serbie. Fin connaisseur de l’actualité russe, Jacques Sapir nous livre son analyse de la conjoncture ukrainienne en en tirant des conclusions que l’on qualifierait de paradoxales et tout à fait inattendues quoique parfaitement plausibles !

La Voix de la Russie. Pourriez-vous nous parler de la Crimée et de l’Ukraine ?

Jacques Sapir. « C’est en fait un raisonnement très simple et qui s’inscrit dans la grande tradition du droit constitutionnel et du droit public français. Je n’ai absolument rien inventé de ce point de vue-là ! Ca consiste à dire que, si l’on considère qu’il y a eu une révolution en Ukraine, c’est-à-dire les événements qui, dans la nuit du 21 février au 24 février, ont abouti à la constitution de ce gouvernement provisoire à Kiev, sont une révolution, cela signifie à ce moment-là que toutes les autres parties de l’Ukraine se trouvent libérées des engagements légaux qu’ils avaient par rapport à la nation ukrainienne ! Ils peuvent décider de les confirmer. Ils peuvent aussi décider de les infirmer et, à ce moment-là, se constituer soit en entité indépendante, soit se rattacher à un autre pays. Ou alors on considère que ce qui s’est passé à Kiev, n’est pas une révolution, mais cela veut dire à ce moment-là que nous devons reconnaître M. Ianoukovitch comme le président légal de l’Ukraine.

Le problème est assez simple. Il ne peut pas y avoir un principe à Kiev et un autre principe à Simféropol. Il faut que l’on ait une continuité des principes juridiques sur la totalité du territoire. Puisque les pays occidentaux donnent des marques que, pour eux, il s’agit bien d’une révolution, alors il faut savoir que toute révolution suppose la suspension, voire l’abolition de l’ordre constitutionnel préexistant et la création d’un nouvel ordre constitutionnel. »

LVDLR. Le deuxième volet est cet appel aux nationalismes européens que fait l’UE par rapport à la Crimée…

Jacques Sapir. « Différents pays européens sont aujourd’hui confrontés à des mouvements indépendantistes dans un certain nombre de pays. L’Espagne, en premier lieu avec la Catalogne mais aussi le pays Basque. Cette région de l’Espagne qui s’appelle le Gipuzkoa et qui correspond au pays Basque ; la Grande-Bretagne évidemment avec l’Ecosse et on sait qu’il va se tenir en Ecosse un référendum sur l’indépendance. Jusqu’à la crise ukrainienne, la position des institutions européennes était de dire : « Nous voulons garder les pays dans l’état où ils sont ! » Autrement dit M. Barroso avait fait une déclaration à l’attention des nationalistes écossais en leur disant : « Si vous prenez l’indépendance, ne croyez pas que l’on vous ouvrira les portes de l’UE grandes ouvertes ! » Et il avait fait à peu de choses près la même déclaration par rapport aux Catalans ! Aujourd’hui on se trouve dans une situation où de fait le soutien des pays de l’UE au mouvement qui a eu lieu à Kiev, aboutit, comme je l’ai expliqué, à une situation où de fait l’ordre constitutionnel ancien n’existe plus et donc un certain nombre de régions peuvent demander leur indépendance. Pour l’instant, il n’y a que la Crimée qui a sérieusement fait le pas, mais demain pourquoi pas la région d’Odessa ou Kherson ou Nikolaïevsk ? Peut-être Donetsk ou Dniepropetrovsk ? On ne sait pas où cela va s’arrêter… Et à ce moment-là va se poser évidemment le problème pour l’Europe : est-ce que l’Europe reconnaît une situation révolutionnaire qui engendre ce type de processus dans un pays et refuse de le reconnaître dans

d’autres ? De ce point de vue-là, il y a un problème de cohérence ou, plus précisément, d’incohérence de dirigeants européens qui trouvent très amusant de soutenir des mouvements en les qualifiant de révolution, quand il s’agit de l’Ukraine, mais qui évidemment ont une autre opinion quand il s’agit de mouvements en Espagne, en Grande-Bretagne et pourquoi pas au Portugal qui est le pays d’origine de M. Barroso? »

Commentaire de l’Auteur. Si on veut s’appliquer à garder la juste mesure et pas appliquer le principe de « deux poids, deux mesures », tellement dans le vent de nos jours, on doit se souvenir de l’exemple cité à plusieurs reprises par le très médiatisé Marek Halter qui, lui, propose de se souvenir de la région de la Sarre dans la marche du territoire français. D’aucuns se souviennent de l’âpre lutte de la France pour se rattacher cette région riche en houille au grand dam de l’Allemagne et mettant à profit le statut de la vainqueur qu’était la France après la Seconde Guerre mondiale. Les Européens voulaient même lui accorder un statut particulier qui a été abrogé à la suite du référendum qui se déroula en octobre 1955. Et bien que rattachée à l’Allemagne, la région fut littéralement occupée par la France jusques dans les années 60 avec libre circulation du franc français et pas du mark allemand et l’instauration du service douanier à la frontière entre la Sarre et l’Allemagne. Comme on le voit, l’Europe et la France en l’occurrence est passée maître dans l’art de l’application des doubles standards. La Grande-Bretagne, elle, garde toujours la haute main sur un lopin de terre en Espagne pour maintenir son contrôle sur Gibraltar. L’initiative anglo-saxonne en Ukraine relève d’un ultra-impérialisme dévergondé prôné par le tristement célèbre sieur Brzezinski qui a déjà proposé la découpe de la Russie en trois états. Il est aussi populaire aux Etats-Unis que Carl Haushofer, père de la géostratégie et disciple de Sir Mackinder. Ce dernier prônait l’invasion de la Russie jusqu’à l’Oural parce que « celui qui détient l’Oural contrôle la terre du milieu et a les pleins pouvoirs sur le Globe terrestre ». Sic. T

Les opinions exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur.
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Quelle pourriture!!! Sa Magnitude BHL truque son numéro de cirque

Le parfait faux cul va-t-en guerre…Incroyable, à voir absolument:

Bernard Henry Levy se fait photographier dans un décor falsifié monté dans un studio pour faire croire qu’il est en Ukraine, mais un photographe pirate photographie le studio où se déroule le montage !!!!

 


Ukraine: deux morts dans des affrontements à Kharkov (Intérieur)

Ria Novosti, 15 mars 2014

Deux personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées vendredi dans des affrontements à Kharkov, la deuxième plus grande ville d’Ukraine (est), a annoncé samedi Arsen Avakov, nommé ministre ukrainien de l’Intérieur par intérim par la Rada suprême (parlement du pays).

« Une trentaine de personnes ont été interpellées. Il y a deux morts et plusieurs blessés dont un policier », a indiqué M.Avakov sur sa page Facebook.

La police de la région de Kharkov a pour sa part précisé que les affrontements avaient fait cinq blessés.

Selon les médias russes, les affrontements ont commencé après que des combattants du groupe ultranationaliste Pravy Sektor (Secteur droit) venus d’Ukraine occidentale ont attaqué les manifestants pro-russes rassemblés au centre de Kharkov. Des manifestants ont poursuivi le véhicule des nationalistes qui se sont retranchés dans un édifice, ont pris trois otages et ont ouvert le feu, tuant deux manifestants et blessant un policier. Plus tard, les extrémistes ont été arrêtés.

Le 8 mars dernier, les manifestants pro-russes rassemblés sur la place de la Liberté, au centre de Kharkov, ont protesté contre l’arrivée au pouvoir de nouvelles autorités à Kiev et la destitution du président Ianoukovitch et ont réclamé la tenue le 16 mars d’un référendum sur la fédéralisation de l’Ukraine. Le 14 mars, le tribunal régional de Kharkov a interdit la tenue du référendum.

Un groupe d’observateurs de l’OSCE est arrivé vendredi à Kharkov sur l’invitation du gouvernement ukrainien, selon l’OSCE. Le groupe comprend 47 civils et militaires non armés de 28 pays membres de l’organisation et un représentant du Centre de prévention de conflits, d’après la porte-parole de l’OSCE Cathie Burton.


Sébastopol : le patron du Bloc russe enlevé

La Voix de la Russie, 15 mars 2014

Des inconnus ont enlevé le patron du Bloc russe (Rousski Blok), député du Conseil de la ville ukrainienne de Sébastopol Guennadi Bassov, indique le service de presse du parti. Cette information a été confirmée par la police locale.

Le parti Bloc russe est le deuxième plus grand dans le Conseil de la ville de Sébastopol, il a été créé en 2002 en Crimée en tant qu’organisation de la lutte pour les droits de la population russophone de la Crimée et de Sébastopol. En 2012, ce parti n’a pas été élu à la Verkhovna Rada d’Ukraine, mais son chef Guennadi Bassov a été élu au Conseil de la ville.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_03_15/Sebastopol-le-patron-du-Bloc-russe-enleve-1137/



Décès du britannique Tony Benn, infatigable militant anti-guerre

FRANCE-IRAK ACTUALITÉ, 15 mars 2014

Tony Benn, 88 ans, est mort le 14 mars à Londres. Ancien ministre travailliste et ancien parlementaire, il fut un des plus farouches opposants aux guerres contre l’Irak. En février 2003, à la veille de la Seconde guerre du Golfe, il avait interviewé le président Saddam Hussein pour la chaîne de télévision britannique Channel 4.

Compte rendu par Radio Canada (4/2/03)*

L’Irak n’entretient pas de liens avec le réseau terroriste Al-Qaïda et ne détient pas d’armes de destruction massive, a assuré le président irakien Saddam Hussein dans une interview diffusée mardi par la chaîne de télévision britannique Channel 4.«Si nous avions des relations avec Al-Qaïda et que nous croyions en cette relation, nous n’aurions pas de honte à l’admettre», a-t-il déclaré.

L’interview, conduite par l’ancien parlementaire britannique et militant pacifiste Tony Benn, est la première accordée par le président irakien à une chaîne de télévision occidentale depuis le début de la nouvelle crise irakienne.

Enregistré dimanche, au palais présidentiel de Saddam Hussein à Bagdad par une équipe de télévision irakienne, cet entretien a été retransmis la veille de l’intervention de Colin Powell devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Le secrétaire d’État américain doit présenter des preuves que l’Irak cache des armes de destruction massive.

Démentant les allégations américaines, Saddam Hussein a accusé les États-Unis de chercher un prétexte pour lancer une offensive militaire contre Bagdad et a affirmé qu’il ne cherchait pas l’affrontement. «L’Irak n’a pas d’intérêt (à faire) la guerre. Aucun responsable irakien, ni aucun citoyen ordinaire n’a exprimé le souhait d’aller à la guerre», a-t-il ajouté.

Le président irakien affirme que Washington et Londres tentent de justifier une guerre et qu’il n’a pas d’objection à ce que les inspecteurs s’assurent que l’Irak ne possède plus d’armes de destruction massive. «Ces armes ne sont pas de petites pilules que vous pouvez cacher dans votre poche. Ce sont des armes de destruction massive et il est facile de déterminer si l’Irak en détient ou pas», a-t-il noté.

Saddam Hussein a dit souhaiter le succès des inspections. «La question est de savoir si l’autre partie veut la vérité ou si elle cherche un prétexte pour agresser» l’Irak, a-t-il souligné. Le président irakien a également déclaré que les États-Unis agissaient sous l’influence d’Israël et a accusé Washington de vouloir s’emparer des champs pétrolifères de son pays afin de dicter sa loi aux autres pays. «Si vous voulez contrôler le monde, vous devez contrôler le pétrole. Et l’impératif majeur pour contrôler le pétrole, c’est de détruire l’Irak», a-t-il dit.

Le président irakien a ajouté que les États-Unis n’ont pas le droit d’agir seuls et devraient collaborer avec d’autres pays pour résoudre les crises internationales.

*http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/nouvelles/irak/200302/04/009-Saddam-mardi.shtml

Vidéos :

Hommage rendu par George Galloway

https://www.youtube.com/embed/PYPeaoyU_Vc

Interview du président Saddam Hussein par Tony Benn (parties 1, 2 et 3)

https://www.youtube.com/watch?v=fxHtQ1__qUc

https://www.youtube.com/watch?v=fn2Rf2v-T5Y

https://www.youtube.com/watch?v=izsBbZVJdM4


La propagande anti-ukrainienne et les mystérieux snipers

Réseau Voltaire, 6 mars 2014

La chaîne de télévision Russia Today a publié une interception du téléphone du ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Paet, dans lequel il indique que les mystérieux snipers de la place Maidan étaient liés à l’opposition pro-européenne.

Sans prendre personnellement position, le ministre libéral téléphone à ce sujet à la Haute-représentante de l’Union européenne, lady Catherine Ashton, pour l’informer de ses doutes. L’authenticité de la conversation a été confirmée par les deux protagonistes. Elle date d’une semaine.

Le ministre, indigné, déclare avoir eu confirmation par le Dr. Olga Bogomolets (célèbre dermatologue impliquée dans les manifestations de la place Maidan) que des individus liés à l’opposition pro-européenne —et non pas des membres des forces de sécurité fidèles au président Ianoukovytch— ont tiré à la fois sur la police et sur les manifestants pour provoquer les émeutes et renverser le gouvernement.

L’administration issue du coup d’État a lancé un mandat d’arrêt international contre le président Viktor Ianoukovytch l’accusant d’avoir ordonné de tirer sur ses opposants et d’être le principal responsable des affrontements de la place Maidan.

Le Réseau Voltaire a souligné, dès le début des affrontements, que de mystérieux snipers tirant à la fois sur la foule et la police, ont été identiquement observés dans chaque « révolution colorée » ou « printemps arabe » depuis 1989. Dans le cas des émeutes de Benghazi (2011), quatre membres des Forces spéciales italiennes ont avoué, après le renversement du régime, avoir été envoyés par l’Otan pour y provoquer la guerre civile.